Communales 2020: Laurex Ajavon relève des faiblesses pour la transparence du scrutin

Onze partis politiques, sur les douze régulièrement enregistrés, ont tenu, ce lundi 10 février 2020, une rencontre d’échanges avec les responsables de la commission électorale nationale autonome (cena). Les discussions ont tourné autour des dispositions en cours pour une élection communale apaisée et transparente. A l’issue de cette rencontre, certains acteurs politiques ont donné leurs impressions sur la séance. Le président Laurex Ajavon déplore le mode de compilation des résultats au niveau des bureaux de vote. 

Les dispositions de la loi 2019-43  du 15 novembre 2019 portant code électorale en République du Bénin a été au cœur des échanges, ce lundi 10 février 2020, entre le bureau de la commission électorale nationale autonome (CENA) et les représentants des partis politiques sollicités par l’organe en charge de l’organisation des élections en République du Bénin. Après les échanges, le vice-président du parti flamme renouvelée, Laurex Ajavon, a confié ses impressions. Selon lui, sa formation politique est prête à aller aux élections. Seulement, de ses échanges avec la cena, il se rend compte que ceux qui ont voté les lois, ont du mal à mettre ces lois en application sur le terrain ! « Quand on parle d’élections transparentes, libres et apaisées, il faut que tous les partis en compétition aient la liste électorale ! Il faut qu’il y ait une application informatique qui puisse faire la compilation dans les bureaux de vote, parce que c’est en voulant faire la compilation au niveau des arrondissements qu’il y a les fraudes ! Pour éviter cela, on est en plein 21è siècle, il faut se servir des nouvelles technologies pour favoriser et rendre les élections transparentes« , selon des propos rapportés par Wabi Migan.
Ainsi, allant dans la même dynamique que la commission électorale nationale autonome pour des élections municipales, Communales et locales apaisées, le représentant du parti « La Flamme Renouvelée » a proposé à l’organe en charge de l’organisation des élections, l’utilisation du numérique pour la compilation des résultats au niveau des bureaux de vote. Mais en guise de réponse, la cena a affirmé qu’elle n’a pas les moyens pour cette option.  » On ne peut pas faire d’omelettes sans casser les œufs. Si on veut vraiment les élections transparentes, il faut mettre les moyens qu’il faut ! La rencontre est nécessaire. Mieux vaut tard que jamais ! Il faut tirer les bonnes conclusions et prendre les bonnes dispositions« , a fait savoir Gabriel Laurex Ajavon.
 

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