Des dizaines d’enfants victimes du trafic sexuel au Niger, libérés par Interpol

Au Niger, la police a secouru 232 victimes de trafic sexuel et de travail forcé, dont des filles de 10 ans, lors d’une opération majeure dans la capitale Niamey, a annoncé mercredi Interpol.

Selon une annonce de la police internationale, Interpol, les forces de polices nigériennes ont aidé à secourir et libérer au moins 232 victimes de trafic sexuel et de travail forcé, dont des filles de 10 ans.
C’est une opération majeure et de grande envergure, « l’opération Sarraounia», menée par plus d’une centaine de policiers, qui a permis de libérer de la servitude 46 enfants, pour la plupart des habitants forcés de se prostituer dans des foyers et des bidonvilles, et 180 hommes ghanéens à qui on avait promis des emplois en ligne, puis réduits en esclavage pour le travail forcé, rapporte Interpol qui a fourni une assistance aux policiers nigériens.
En dix jours d’opération à la fin du mois de janvier, la moisson n’est pas des moindres. Outre les victimes libérées, la police a aussi mis la main sur 18 trafiquants présumés. Selon Stephen Kavanagh, directeur exécutif des services de police d’Interpol, «c’est déjà assez grave lorsque vous transportez des marchandises illicites, mais ce sont de vraies personnes avec de vraies ambitions». «Nous devons nous souvenir des familles qu’elles pensaient qu’elles allaient soutenir en trouvant un emploi, puis soudain, elles ont été réduites en esclavage», a-t-il déclaré à la Fondation Thomson Reuters.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus