"Il y a" des cas de coronavirus en Afrique selon le Ministère russe des Affaires étrangères

Selon l’OMS, aucun cas de l’épidémie de coronavirus n’a été confirmé dans la région africaine, jusqu’à la date du 03 février. Mais, lors d’une conférence ce 11 février, Oleg Ozerov, directeur adjoint du département d’Afrique du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré «Il y en a».

Oleg Ozerov, Directeur adjoint du département Afrique du ministère russe des affaires étrangères, était face à la presse, le 11 février 2020, dans le cadre de l’AMI Russia Today. Organisée par Moscou pour attirer des entreprises russes de taille moyenne à coopérer avec l’Afrique, cette conférence de presse a abouti à une déclaration du représentant russe sur l’épidémie qui a déjà fait 1.016 morts en Chine continentale. «Il y en a», a notamment dit M.Ozerov, rapporté par sputniknews, au sujet de l’information selon laquelle aucun cas confirmé de coronavirus sur le continent africain n’avait été repéré.
En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé, mardi 4 février, qu’aucun cas de coronavirus n’a été confirmé dans la région africaine. Selon l’Oms, « il y a certes des alertes ». « 8 alertes étaient en cours d’investigation, alors que 17 autres alertes précédentes avaient été rejetées » au lundi 3 février a déclaré l’organisation. La région de la CEDEAO n’a enregistré aucun cas de Coronavirus à la date du 1er février 2020, selon un communiqué de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS). Selon ce communiqué rendu public le 1er février, les tests effectués sur le cas suspect d’un passager récemment arrivé à l’aéroport d’Abidjan sont revenus négatifs. Au regard de la propagation rapide et à grande échelle de cette épidémie déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS le 30 janvier dernier, l’institution ouest-africaine de la santé conseille aux populations de maintenir la veille.

Augmentation du nombre de centre de prise en charge

En Afrique,  le nombre des laboratoires régionaux de référence dédiés au diagnostic des coronavirus est passé de deux à cinq afin d’élargir l’accès de nos États membres aux infrastructures de diagnostic biologique rapide. Les personnels de laboratoire de quatre (4) Etats Membres (Gambie, Ghana, Côte d’Ivoire et Nigéria) ont également été formés au diagnostic du covid-19 et équipés en collaboration avec l’institut Pasteur de Dakar, au Sénégal.
La mystérieuse pneumonie virale est apparue en décembre 2019 dans la ville chinoise de Wuhan, qui compte 11 millions d’habitants. La souche jusqu’ici inconnue est un coronavirus d’une famille comptant un grand nombre de virus, qui a été baptisé covid-19 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’Organisation mondiale de la santé a estimé mardi qu’il y avait une « chance réaliste de stopper » la propagation dans le monde du nouveau coronavirus, qui reste une « très grave menace » et a dépassé la barre des mille morts en Chine. Ce sont au total 1.110 personnes qui ont perdu la vie en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao) depuis que la première mort imputée au nouveau coronavirus y a été rendue publique le 11 janvier, ont annoncé mercredi les autorités de la province du Hubei, épicentre de l’épidémie, où 94 nouveaux décès ont été répertoriés. Plus de 44.200 personnes ont été contaminées dans tout le pays, selon des chiffres du gouvernement.

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