La Cédéao donne un ultimatum à la Guinée-Bissau pour vider le contentieux électoral

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a donné un ultimatum à la Guinée-Bissau pour régler son contentieux électoral. C’était à l’occasion d’un sommet extraordinaire de l’organisation à Addis-Abeba à la 33è session ordinaire de l’Union africaine.

Réunis d’urgence en Ethiopie lors de la 33è session ordinaire de l’Union africaine, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao se sont prononcés sur la situation post-électorale en Guinée-Bissau. Suite à un nouveau recours du candidat Domingos Simoes Pereira qui exige l’annulation de l’élection, l’organisation sous-régionale a donc demandé à ce que la Cour Suprême examine cette question conformément aux dispositions constitutionnelles de la Guinée-Bissau et que cela soit fait dans un délai maximum de six jours, dont la date limite est fixée au 15 février 2020.« Nous pensons qu’avec cette décision des chefs d’État, ça va nous permettre d’avancer, parce que l’objectif c’est d’arriver rapidement à la normalisation institutionnelle et politique de la Guinée-Bissau », a indiqué le président de la commission Jean-Claude Brou.
Au soir du second tour de la présidentielle du 29 décembre dernier, la commission électorale a donné vainqueur l’ancien premier ministre, Umaro Sissoco Embalo, devant le candidat du parti historique, le PAIGC. Cette victoire a été confirmée par la suite à la cour suprême et par la mission de la Cédéao. Dans une déclaration, la semaine écoulée, le président élu a annoncé qu’il sera investi dans ses nouvelles fonctions le 28 février prochain.

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