Russie: quelques heures après avoir adopté un chien, ils le cuisinent pour le dîner

Pensant être à l’abri dans un foyer d’adoption, un chien s’est retrouvé face à un tout autre destin. Le canidé a été mangé le soir même.

Au large de la Sibérie, à environ 6 100 km de Moscou, la directrice d’un refuge pour chien a l’intention d’intenter un procès contre un couple résidant sur l’île de Sakhaline, au nord-ouest de l’océan Pacifique. Après avoir adopté un jeune chien, le couple qui paraissait pourtant « correct » a décidé de le cuisiner pour le repas du soir. Selon le portail Podyem, le couple serait toxicomane et n’aurait pas peur de finir en prison.
En effet, l’homme et la femme étaient à la recherche d’un animal pouvant monter la garde devant la maison de leur grand-père, nous rapporte sputniknews. Leurs critères étaient donc bien précis. L’animal devait être jeune, assez grand et plutôt charnu. C’est ainsi que ce refuge de l’île de Sakhaline a donné, le 5 février, l’un de ses chiens au couple. Mais, le personnel du refuge, qui a pour habitude de suivre les animaux qu’il place à l’adoption, avait demandé au couple d’envoyer des photos de l’animal le soir même. Impossible …l’animal est déjà dans le plat.
Sans nouvelles de Nika, des membres du personnel sont partis à sa recherche, mais l’adresse s’est avérée fausse. Les bénévoles ne sont pas au bout de leur peine. Sans aucune piste, ils restent devant la porte de cette fausse adresse jusqu’à ce qu’un voisin les interpelle. « Il est inutile d’aller voir ailleurs. Ils ont mangé le chien […] J’ai découvert une cuvette pleine de sang. Ils ont fait griller la viande à la poêle. La cuisson de la soupe n’était pas encore achevée », leur lance-t-il. La propriétaire, finalement retrouvée, n’aurait pas cherché à nier les faits, selon Sputniknews. Elle aurait raconté qu’elle ne désirait pas tuer le chien et avait donc fait appel à un ami qui s’en était chargé alors qu’elle était sortie.
Une fois sur les lieux, la police aurait « seulement établi les documents nécessaires », informe le média. Suite à cela, la direction du refuge a fait appel aux défenseurs des droits des animaux ainsi qu’aux autorités locales. Elle aurait également l’intention d’intenter un procès contre le couple. Pour la directrice, il « s’agit très probablement de toxicomanes. On voit que ce ne sont pas des ivrognes. La femme doit être âgée de 37 à 38 ans, elle a déjà accouché de six enfants et les a tous laissés à un orphelinat », rapporte Sputniknews.

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