Afrique – Coronavirus: Antonio Guterres exprime ses craintes pour le continent

Si l’on ne se lève pas tôt et fait bloc autour du continent africain, la propagation du coronavirus serait simplement un drame pour ce continent qui enregistrerait des millions de morts.

Le monde entier fait face à la propagation du Covid-19. Si plusieurs pays européens enregistrent des centaines de décès par jour à cause de cette maladie, l’Afrique risque de connaître un drame si l’on ne se lève tôt pour lui apporter un soutien de taille. C’est du moins l’alerte donnée par le Secrétaire Général des Nations Unies sur deux chaînes internationales. En effet, reçu aux micros de Marc Perelman de France 24 et Christophe Boisbouvier de RFI, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, affirme qu’une action coordonnée internationale et un investissement de 3 000 milliards de dollars sont nécessaires pour éviter une propagation sans limite de l’épidémie du coronavirus qui menace l’économie mondiale. Selon lui, une action coordonnée à l’échelle internationale est cruciale pour éviter un risque de propagation sans limite du covid-19.

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Pour ce qui est du continent africain, qui enregistre ses premiers cas de contamination, Antonio Guterres plaide pour une solidarité accrue. Pour Antonio Guterres, « l’Afrique doit être la priorité de la communauté internationale » car les capacités de réponse au virus sont faibles. Il plaide pour « un investissement massif » dans des tests de dépistage, des respirateurs, des masques et des blouses pour protéger les personnels de santé. « Ça doit être une priorité absolue car il est encore temps, à mon avis, d’éviter le pire, estime le secrétaire général de l’ONU. Mais sans cette mobilisation gigantesque, je crains qu’on ait en Afrique des millions et des millions de personnes infectées », même avec la jeunesse de sa population, précise-t-il. Selon lui, les pays du G20, « qui représentent 80 % de l’économie mondiale et 90 % des infections » doivent « se coordonner pour briser l’évolution de la pandémie et trouver des traitements et vaccins », afin que le virus n’embrase pas les pays dont les systèmes sanitaires sont assez vulnérables.

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