Les propos tenus par le ministre de la justice et de la législation, Sévérin Quenum, au colloque scientifique organisé par Joël Aïvo, ne suscitent pas l’adhésion de beaucoup de béninois. Après le professeur Paulin Hountondji qui a vivement repris le ministre, l’He Djènontin revient à la charge, affirmant que de tels propos sont une insulte aux béninois.
L’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) présidée par le professeur Joël Aîvo a organisé du 28 au 29 février 2020, un colloque international sur les 30 ans de la conférence nationale des forces vives de la nation. Dans son discours, le représentant du gouvernement de la Rupture à ce rendez-vous scientifique, a affirmé dans son allocution que le dialogue politique tenu à Cotonou en Octobre 2019 et ayant conduit à la révision de la constitution se rapproche d’un troisième acte fondateur de l’histoire politique du Bénin.
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Un point de vue que ne semble pas partager beaucoup de béninois. En effet, après la réprobation de l’universitaire Paulin Hountondji qui a martelé qu’en aucune façon, le dialogue politique d’octobre 2019 ne saurait être élevé au même plan que l’accession du pays à la souveraineté internationale et à la conférence nationale de forces vives de la Nation, l’ex-secrétaire exécutif national du parti des forces cauris pour un Bénin Émergent, l’honorable Valentin Djènontin, revient à la charge dans un message publié sur les réseaux sociaux. Dans son message, l’acteur politique en exil depuis un temps, estime que les propos du ministre de la justice sont « une insulte et un mépris au peuple béninois. L’ancien parlementaire ne s’explique pas qu’une personnalité du rang du ministre puisse tenir de tels propos devant la communauté scientifique internationale.
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