Pas de favoritisme dans la mise en oeuvre du cordon sanitaire initié par le gouvernement Talon, dans sa politique de lutte contre le coronavirus. Ce lundi, médecins et magistrats l’ont appris à leurs dépens.
Des médecins et des magistrats ont été interdits ce lundi 30 mars 2020 d’accéder à leurs lieux de travail. C’est l’application faite du respect du cordon sanitaire par les éléments de la police républicaine, dans le département de l’Ouémé. Selon l’information rapportée par le quotidien du service public, qui s’est entretenu avec le commissaire d’arrondissement de Honvié, dans la commune d’Adjarra, l’interdiction a été appliquée à tous, sans tenir compte de la position sociale.
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Selon le commissaire Faissal Assani, des fonctionnaires avaient quitté Avrankou et Ifangni et se rendaient dans leurs services à Porto-Novo et Cotonou, mais se sont vus bloqués au niveau du cordon sanitaire. Parmi ces fonctionnaires, figurent des médecins et des magistrats qui n’avaient pas reçu d’autorisations du préfet. Malheureusement pour eux, ils ne pouvaient pas franchir le cordon mis en place par le gouvernement. Si les médecins qui se rendaient au Cnhu et au centre de santé de Suru Léré étaient à bord d’une ambulance ou dans une équipe médicale, on pouvait comprendre. Mais ces derniers étaient dans leurs voitures…, justifie le commissaire, qui fait preuve de rigueur dans l’application des consignes reçus de la hiérarchie. Pour lui, « Personne ne doit passer sans dérogation, même député ou ministre, parce qu’on ne sait pas qui est vecteur de cette maladie « .
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