Bénin: mort subite d’une femme sous le regard impuissant des riverains
Choc et émoi à Cotonou, ce lundi 9 mars 2020. Le marché international de Dantokpa a été le théâtre d’un drame qui a coûté la vie à la femme d’un instituteur.
Ce lundi 9 mars, au lendemain de la journée internationale des droits de la femme, une mère béninoise est passée de vie à trépas, suite à un arrêt cardiaque. Les faits se sont déroulés au marché international Dantokpa, en plein cœur de Cotonou, la capital économique du Bénin.
Selon nos sources, la mère de famille, allée s’approvisionner dans le plus grand marché du Bénin, a été victime d’un arrêt cardiaque, tout juste après avoir fait ses premiers achats. Malheureusement, à peine tombée évanouie au pied d’un mur, la femme est décédée quelques minutes après. Selon des témoins présents sur place, elle aurait été victime d’une perte subite des fonctions cardiaques et de la respiration. Du sang aurait également coulé de ses narines.
Alertés, les services de secours venus sur les lieux n’ont pu la sauver. Les riverains non plus n’ont pu rien faire pour maintenir la victime en vie. La dépouille a été retirée par les parents de la défunte, informés de la situation tragique.
Que faire en cas d’arrêt cardiaque ?
L’arrêt cardiaque ou arrêt cardio-respiratoire ou arrêt cardio-ventilatoire est une perte soudaine de la fonction cardiaque, de la respiration et de l’état de conscience. Cette urgence médicale peut frapper sans avertissement des gens de tous âges et de toute condition physique.
Ainsi, il y a trois gestes à faire : appeler, masser et défibriller :
1- Il est préférable de ne pas perdre de temps et d’appeler les secours (le 118 pour le Bénin) pour bénéficier d’une prise en charge médicale en urgence. Selon le site sante.journaldesfemmes, chaque minute compte pour déboucher la ou les artères obstruées lors d’un infarctus. En effet, dès la troisième minute, le cerveau qui est privé d’oxygène, commence à souffrir et c’est là que surviennent les premières lésions. Le délai moyen entre le diagnostic de l’infarctus effectué au cours d’un électrocardiogramme et la mise en œuvre des traitements est de 90 minutes. Il faut savoir que si aucun geste de réanimation n’est pratiqué dans les huit minutes pour faire repartir le cœur, les chances de survie sont quasi nulles.
2- Masser : il faut débuter immédiatement le massage cardiaque en attendant la mise en place d’un défibrillateur. Le massage cardiaque consiste à appuyer régulièrement et fermement sur le thorax d’une victime. Ces compressions thoraciques font circuler le sang dans le corps lorsque le cœur ne peut plus le faire lui-même.
– Victime allongée sur le dos, par terre, on se place à genoux auprès de la victime.
– On place le talon d’une main au centre de la poitrine, strictement sur la ligne médiane, jamais sur les côtés et l’autre main au-dessus de la première et on appuie de 4 à 5 cm bras tendus, coudes non fléchis.
– On relâche immédiatement la pression pour que la paroi remonte (décompression). La poitrine doit reprendre sa dimension initiale après chaque compression.
– On réalise le geste 100 fois par minute. En attendant les secours, le massage cardiaque s’impose. Un geste simple qu’il faut pratiquer sans hésiter.
3- Fibrillation et défibrillation cardiaques : Réservé aux praticiens des soins d’urgence.
https://youtu.be/UEbEPuzwS28
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