« Ce mal (coronavirus) est un drame inacceptable », Boni Yayi

L’ancien président Boni Yayi est très préoccupé de la situation de l’Afrique en ces temps de pandémie. Dans un post publié sur sa Page Facebook ce samedi 21 mars 2020, il estime que l’Afrique, avec sa vulnérabilité, a besoin de l’engagement accru des partenaires techniques et financiers.

Par une publication sur sa Page Facebook, le président d’honneur du parti des forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), monsieur Thomas Boni Yayi, plaide pour l’engagement des partenaires vis-à-vis du continent noir en ces temps de pandémie du Coronavirus. Selon lui, le partenariat mondial inclusif (Objectifs de Développement Durable 2030 et la Vision Africaine 2063) que nécessite cette guerre sanitaire planétaire appelle d’urgentes dispositions pour lutter contre la propagation du COVID-19 et préparer les bases d’une reprise économique et sociale non exclusive. « Je renouvelle ma requête à la Communauté Internationale: à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.« , écrit-il dans sa publication.

Pour le président Boni Yayi, l’Afrique, avec sa vulnérabilité à cette pandémie qui progresse, nécessite un engagement accru des partenaires techniques et financiers et surtout des Banques Centrales Africaines qui doivent aller au-delà de leur orthodoxie historique qui est d’abord la stabilité des prix. L’ancien président béninois estime que l’endettement qui accompagne les déficits conséquents devient inévitable et la gestion des ressources qui en découle doit être placée sous le strict signe du respect des normes fondamentales de la bonne gouvernance.

 

L’engagement des institutions financières doit être entier

Pour faire face à la pandémie du virus Covid-19, le président Boni Yayi pense que les institutions financières internationales doivent accompagner l’Afrique contre cette pandémie. Le Fonds Monétaire International, dans son partenariat stratégique avec les états africains, doit accompagner ou autoriser ces déficits budgétaires et appuyer les inévitables innovations des Banques Centrales Africaines, des Entreprises, des banques et des philanthropes pour financer les économies déjà sinistrées par les pandémies, la crise sécuritaire et les problèmes posés par la gouvernance.

Selon lui, la Banque Centrale Européenne et la Commission de l’Union Européenne, la FED aux Etats-Unis, la Banque du Peuple (banque centrale chinoise) ont montré la voie. Aussi, estime-t-il que « l‘heure d’un plan Marshall adapté a sonné« .  Pas d’hésitation lorsqu’il s’agit de sauver les vies humaines, endiguer les crises sociales qui frappent la jeunesse et les femmes, indique-t-il. Le temps joue contre nous en dépit des mesures déjà prises par nos gouvernants. « Au-delà des efforts nationaux, ensemble, nous sommes plus forts, nous vaincrons ainsi cette pandémie qui nous confine et nous sépare physiquement. Ce mal est un drame inacceptable.« , conclut-il.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus