« C’est cette législature qui continue de voter des lois qui nous compliquent la vie », Alain Adihou

La huitième législature est un problème pour le Bénin et il faut trouver les moyens de le régler. C’est du moins la conviction du ministre Alain Adihou qui pense que cette législature, par les lois qu’elle vote, complique la vie aux béninois.

Le numéro 2 du parti Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB) a toujours les dents dures contre la huitième législature. Pour l’ancien ministre en charge des relations avec les institutions, on ne peut pas cesser de parler de la huitième législature.  » La question de la huitième législature, nous n’allons pas cesser d’en parler. Quand j’entends que c’est derrière nous, je dis non, ce n’est pas derrière nous« , laisse-t-il entendre, face aux difficultés que rencontrent actuellement les partis politiques pour constituer le dossier de leurs candidats aux prochaines élections Communales. Pour le conseiller spécial aux affaires politiques du ministre Soumanou Toléba, reçu dans l’émission 100% Bénin de Sikka-TV, on ne peut pas parler de réforme et rendre encore les choses plus compliquées. Face au travail colossal auquel on soumet les partis politiques pour participer à une élection de proximité, l’ancien ministre du général Mathieu Kérékou a estimé qu’on n’a pas besoin de faire souffrir pour ça.

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Les griefs du ministre contre la huitième législature portent sur un certain nombre de lois votées par ces députés, des lois qui ne présentent aucun caractère impersonnel et qui, à l’application, se révèlent difficiles. « Vous voyez, c’est cette législature qui continue de voter des lois qui nous compliquent la vie, et on dit de ne plus en parler« , s’indigne-t-il. Il est d’autant plus outragé que ces députés aient touché à ce qu’il appelle « notre fétiche ». « Ils ont touché à notre fétiche et cela va nous plonger dans ce que j’appelle, une instabilité constitutionnelle, parce que je crains que les prochains régimes qui vont venir, s’ils ne sont pas le prolongement de ce régime, vont trouver les moyens de retoucher encore à notre fétiche« , se désole-t-il, avant de marteler qu’il faut trouver un moyen de corriger cette situation, sinon elle va nous rattraper.

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