Communales 2020: Fidèle Sonon justifie le sens des mesures d’assouplissement en cours

Contrairement aux élections législatives d’Avril 2019 où le gouvernement fait du respect de la loi , une exigence, plusieurs mesures d’assouplissement sont prises en faveur des partis politiques pour les communales de 2020. Mais Fidèle Sonon de l’USL a toute une autre lecture de ces mesures dites d’assouplissement pour permettre des élections inclusives.

Le Bénin est un pays exceptionnel. Alors que les acteurs politiques s’attendaient à des élections communales et municipales avec le respect scrupuleux des textes comme ce fut le cas lors des législatives d’avril 2019, le gouvernement de la rupture prend tout le monde à contre pieds dans un élan débordant de générosité. Le mercredi 22 janvier 2020 en conseil des ministres, plusieurs mesures sont annoncées pour faciliter la participation des potentiels candidats à ces élections communales.

Mais pour Dr Fidèle Sonon du parti Union Sociale Libérale, loin d’une générosité de la part du gouvernement, il s’agit plutôt de décisions prises pour corriger des lois orientées qui ont fini de produire leurs effets.

A lire aussi Bénin: tout n’est pas noir sous Patrice Talon, selon Fidèle Sonon

Pour ce Consultant en Management des Organisations reçu dans l’émission 100% au Bénin du 9 mars 2020, le Bénin a fait l’option depuis un moment de prendre de mauvaises lois, des lois drones dont l’application pose des difficultés. En effet, pour Fidèle Sonon, ce sont les décideurs politiques qui demandent aux techniciens de faire une contorsion à la loi de sorte qu’elle ne soit plus de portée générale.

Ainsi, indique-t-il, plusieurs lois sont prises soit pour exclure quelqu’un soit pour régler un compte à quelqu’un. Mais se faisant, on ignore qu’on peut être rattrapé par cette loi. C’est ce qui justifie selon lui, les mesures d’accompagnement qui sont prises actuellement. Pour ce responsable influent du parti Union Sociale libérale, les mesures dites d’assouplissement visent simplement à corriger  des lois prises contre autrui parce qu’on a constaté qu’on a fini par être rattrapé par ces lois taillées sur mesures.  » A six mois des élections, comme on ne pas toucher la loi, on parle de mesures d’assouplissement. On peut faire de la politique tout en étant un peu sérieux« , conclut-il.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus