Deuxième cas confirmé de coronavirus au Bénin : urgence de circonscrire le mal

Le gouvernement béninois continue de caresser la pandémie COVID-19 dans le sens du poil. En lieu et place de mesures coercitives, l’exécutif se contente d’une panoplie de restrictions qui corrobore la banalisation du virus.

Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Le gouvernement du Bénin semble ne pas prendre la pleine mesure de la menace. Des mesures et dispositions sont  prises certes, mais il faudrait aller au-delà pour prévenir et contenir la propagation de la pandémie COVID-19.

Dans l’intervalle de trois jours, deux cas confirmés ont été enregistrés dans le pays : un Burkinabé de 49 et une Allemande de 21 ans. Ce qui est suffisant pour corser les mesures et éviter au pays une situation lamentable. La Gambie, après la confirmation d’un premier cas mardi 17 mars, a annoncé la fermeture des écoles pour trois semaines à partir du mercredi 18 mars 2020.

Ce mercredi, Von Der Leyen, présidente de la commission européenne a fait une auto critique dans le quotidien allemand Bild, relayée par le Parisien, reconnaissant que les responsables mondiaux ont sous-estimé l’ampleur du danger représenté par le coronavirus.  « Nous avons compris que toutes ces mesures, qui il y a deux ou trois semaines paraissaient drastiques et draconiennes, devraient être prises à présent », a estimé Von Der Leyen, en rappelant que l’Europe en ce moment est l’épicentre de la crise. Pendant ce temps, le Bénin déçoit plus d’un à travers ses actions pour contenir  la propagation du phénomène.

Il urge donc de parer au plus pressé et prendre d’autres mesures coercitives pour rassurer les populations qui vivent en permanence dans la psychose et la peur depuis l’apparition du coronavirus.  L’ex-député, Nourénou Atchadé, tout en saluant les mesures gouvernementales, recommande  par exemple de mettre en congé de pâques à partir de lundi 23 mars prochain toutes les écoles et universités sur toute l’étendue du territoire national. C’est une décision qui vient renforcer celles prises antérieurement. Et il est temps que le gouvernement prenne la pleine mesure de la situation pour éviter de faire une auto critique ou un mea-culpa à l’image de l’Union européenne.

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