Des détenues kenyanes demandent aux autorités du pays de voter des lois qui puissent leur permettre d’avoir des liaisons amoureuses avec leurs conjoints lors des visites.
C’est la demande express qui fait la une des médias africains ces derniers jours. Certaines prisonnières de la maison carcérale de Mtangani GK à Malindi, dans le comté de Kilifi, ont imploré l’indulgence du gouvernement pour qu’il revoie les heures de visites. Pour ces dernières, les lois carcérales du pays ne leur permettent pas de profiter de l’intimité sexuelle avec leurs compagnons lors des visites.
S’exprimant au nom d’autres détenues, Sofia Swaleh, qui purge une peine de perpétuité, a déclaré que le temps alloué à leurs conjoints et parents en visite était bref et ne leur permettait pas d’avoir des relations sexuelles. «Le gouvernement, par le biais de la direction des prisons kenyanes, devrait introduire une loi qui permette aux femmes purgeant de longues peines de prison de jouir de l’intimité sexuelle avec leurs maris en visite», dit-elle.
L’administrateur principal de la prison de Mtangani GK, Purity Nkatha Muthaura, a déclaré qu’il serait impossible de permettre aux détenues ou même aux détenus de bénéficier des droits conjugaux, sauf si une nouvelle loi autorisant les visites conjugales est adoptée par le Parlement.
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