Apivirine – Covid-19: « Ce qui se passe est un complot international monté depuis le Bénin », Agon Valentin

Suite à  l’interdiction de l’usage de l’Apivirine au Burkina Faso, le promoteur des produits API-PALU, le béninois Valentin Agon, parle d’un complot international, préparé depuis son pays d’origine.

L’information avait fait le tour de la toile. L’Apivirine, un antirétroviral mis au point par le béninois Valentin Agon et initialement prévu pour traiter le Sida, serait efficace contre le coronavirus. Une vingtaine de patients, dont des personnalités et hauts cadres, ont été traités au Burkina Faso avec l’Apivirine. « Après 5 jours de traitement, ils sont bien portants. Il y en a qui sont devenus négatifs au test covid-19« , affirme le Dr Valentin AGON.

Cette « découverte » est une bonne nouvelle confirmée par le Ministère burkinabé de la santé, mais qui s’est aussitôt ravisé. «  »Certains malades confirmés de la covid-19 ont déjà eu recours avec succès à Apivirine durant leur maladie. Ils ont tout de suite obtenu l’amélioration de leur état de santé allant de l’amendement des symptômes à la négativation du test de dépistage du coronavirus après le traitement », a révélé le Ministère Burkinabé de la santé, dans un communiqué, mais qui est revenu, quelques jours plus tard, contredire ses propres propos.

« Le produit APIVIRINE 500 mg gélules n’ayant jamais été évalué pour aucune des indications thérapeutiques revendiquées, ne peut faire l’objet ni d’une cession à la population et encore moins de publicité par les canaux de communication sur le territoire burkinabé », peut-on lire dans le communiqué de la Direction générale de l’Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique (ANRP) du Burkina Faso. Un revirement à 180° qui n’a pas laissé muet le promoteur et industriel des produits API-PALU, le béninois Valentin Agon.

« Ce qui se passe depuis le Burkina Faso est un complot international contre Apivirine monté depuis le Bénin, selon les informations venant du Burkina. Mais c’est un drame ! L’essai clinique sur Apivirine, une fois le financement donné par l’État Burkinabé, le vendredi 3 avril, cela a suscité la colère des ennemis de L’Afrique. Et nous devons réagir de la plus belle manière. », a déclaré le chercheur béninois au média Libreinfo.net.

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