Les responsables de Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) sont-ils vraiment disposés à résoudre la crise qui secoue leur formation politique? Pour les observateurs et analystes politiques, les deux camps contournent la vérité et s’adonnent à des accusations par médias interposés.
Attaque et contre-attaque; tel est désormais le mode choisi par les deux camps antagonistes de la crise interne qui secoue le parti Forces cauris pour un Bénin émergent. En lieu et place d’un climat de tempérance, de lucidité et de hauteur d’esprit, qu’il faut aux responsables de cette formation politique face à leur devoir historique en qualité de parti politique d’opposition « naturel » au régime de la rupture, ils préfèrent s’embourber dans la guerre de leadership et de la roublardise, toute chose inutile pour le contexte politique actuel.
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Dans ce jeu de « tu m’accuses, je t’accuse » entre les responsables de ce parti, les militants ne savent plus à quel saint se vouer. Il apparaît qu’il n’y a aucune volonté réelle des deux camps à voir la fin de cette crise. Il est vrai que le camp Hounkpè a aujourd’hui plus de responsabilité dans la résolution de cette crise; responsabilité qui découle du fait que, dorénavant, du moins aux dires de certains responsables du parti, presque tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du secrétaire exécutif national. Même les pouvoirs du président d’honneur sont réduits au minima. Selon les mêmes responsables, c’est le camp Hounkpè qui décide maintenant de tout et dans l’opacité totale. Ce qui laisse transparaître que le fondement de la crise, qui secoue cette formation politique, a pour origine, une crise de confiance. La porte de sortie reste donc des réponses à certaines questions qui fâchent et qui se résument, pour ce qui s’observe, à : dans quelle condition le récépissé du parti a-t-il été obtenu? Pourquoi y a-t-il a eu modification au niveau des textes qui régissent le parti? Pourquoi le président d’honneur a-t-il été déplumé de ses prérogatives? Pourquoi la liste de candidatures pour les Communales n’a-t-elle pas été faite de façon inclusive par les deux camps? L’entente, autour de ces différentes questions, libérera sans doute le parti, si telle est réellement la volonté des responsables.
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