Bénin: l’He Gbadamassi demande une poursuite pénale contre Gansè et Yaya
Face aux propos ethnocentriques qui polluent l’environnement politique du Bénin depuis quelques temps, l’élu de la huitième circonscription électorale, l’honorable Rachidi Gbadamassi, invite le ministère public à prendre ses responsabilités et à activer l’article 280 du code pénal.
Le directeur général de la Société générale des marchés autonomes (SOGEMA), Armand Gansè, se retrouve de plus en plus seul face aux conséquences des propos déviants qu’il a tenus lors d’une rencontre politique à Bohicon. Après le communiqué de sa formation politique qui a condamné cette diatribe, un membre influent du parti Bloc Républicain, l’honorable Rachidi Gbadamassi, milite pour une procédure pénale à l’encontre du fautif. Pour l’élu de la huitième législature, les campagnes n’ont pas encore débuté et les « oiseaux de mauvais augure » ont commencé par souiller les populations par leurs propos décalés. « Il n’y a pas longtemps, l’ancien ministre Aboubacar Yaya a traité le secrétaire général de la mairie de Parakou de somba. Avant-hier, c’est Armand Gansè qui traite l’honorable Mama Sanni de « Fulani ». A qui le tour d’être dénigré demain?« , s’interroge-t-il.
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Selon le député du Bloc Républicain, lorsque l’ancien ministre, Aboubacar Yaya, s’est tristement illustré, il a saisi qui de droit pour qu’il soit sanctionné, selon la loi. Malheureusement, fait-il remarquer, aucune peine n’a été appliquée. Pour l’élu du peuple, si la loi avait été appliquée, personne d’autre n’aurait l’outrecuidance de récidiver. Aussi, invite-t-il le ministère public à prendre ses responsabilités pour éviter l’émiettement ethnique du Bénin. » La paix, la quiétude, l’unité nationale, la concorde civile et le développement de notre pays en dépendent », martèle-il, pour conclure.
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