Bénin: ce que pense Nicéphore Soglo de la candidature de Luc Atrokpo à Cotonou

Le positionnement du président de l’Association nationale des communes du Bénin dans la capitale économique du Bénin, est une leçon de vie pour la suite de la carrière politique de Léhady Soglo. C’est du moins la lecture faite par l’ancien président-maire, suite au positionnement du maire de Bohicon à Cotonou pour le compte des communales 2020.

Le président d’honneur de l’ex-parti de la Renaissance du Bénin, Nicéphore Soglo, a donné son avis sur la candidature de l’actuel maire de la commune de Bohicon. En effet, annoncé comme le prochain maire de la commune de Cotonou, Luc Atrokpo, ancien cadre du parti de la Renaissance du Bénin, remplacera ainsi, si les pronostics se confirmaient, le maire Léhady Soglo, en exil depuis quelques années. Pour le président-maire qui s’est prononcé au micro de « Urban FM », le positionnement du Maire Luc Atrokpo à Cotonou doit constituer, pour Léhady Soglo, une leçon pour la suite de son parcours politique.

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Le premier président de l’ère du renouveau démocratique, n’entend pas faire un discours autour de ce positionnement. Il espère simplement que son fils saura en tirer toutes les conséquences pour la suite de sa carrière politique. A en croire Nicéphore Soglo, qui aurait prévenu son fils à propos de ses amis politiques, les expériences de la vie conseillent mieux que toute autre chose. Le président-maire affirme en effet avoir mis en garde son fils contre le maire de Bohicon mais il a toujours répondu que c’était un ami. Rappelons que Luc Atrokpo a été élu plusieurs fois maire sous la bannière du parti de la Renaissance du Bénin de l’ancienne doyenne d’âge, Rosine Soglo. A l’ère du régime du président Patrice Talon, il a participé avec certains membres du bureau politique du parti, à une dissidence qui a conduit à la destitution du président du parti, l’ancien Maire de Cotonou, Léhady Soglo. Le parti fut ensuite dissout dans l’un des deux blocs, proches du pouvoir. Pour la présidente fondatrice du parti, Rosine Vieyra Soglo, une main invisible aurait tissé les ficelles pour faire disparaître ce parti politique, né au lendemain de la conférence des forces vives de la nation.

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