Bénin: traité d’ethnocentriste, Armand Gansè prend un engagement

Le Directeur de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (Sogéma) s’est à nouveau prononcé sur l’affaire d’ethnocentrisme dans laquelle il est impliqué. A travers un message qu’il a délivré sur la radio locale Royale FM, dans la soirée du jeudi 23 avril 2020, Armand Gansè a présenté de nouvelles excuses à tous les Béninois; mais surtout à la communauté peulh indexée.

Traité d’ethnocentrique après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo dans laquelle il indexait la communauté peulh avec des propos négatifs, Armand Gansè se confond une fois encore en excuses et prend l’engagement d’œuvrer pour l’unité nationale. Après un premier message de supplication publié sur sa page Facebook, le DG de la Sogéma a présenté, une fois encore et de vive voix, ses excuses.

« Je ne viens pas ici remettre en cause l’authenticité de la vidéo encore moins entretenir la polémique. Aujourd’hui, j’ai choisi m’adresser à vous, pour vous dire combien je mesure la portée de mes propos qui se sont retrouvés sur la place publique… Je ne viens donc pas devant vous pour défendre ce que j’ai dit et que j’admets est attentatoire au vivre ensemble, mais pour vous faire part de ma désolation et surtout saisir cette occasion pour présenter de vive voix mes sincères excuses à tout le peuple béninois, aux communautés qui se sont senties frustrées par mes propos », Armand Gansè.

Armand Gansè est conscient que le Bénin est un pays de paix, et compte œuvrer pour que ce climat de quiétude soit maintenu. « Le Bénin est un et indivisible et à l’avenir, je m’engage à faire en sorte qu’il le demeure. Je remercie très sincèrement les uns et les autres de par leurs inquiétudes, appels et messages, suite à la diffusion de cet élément visuel en ce moment précis…Mais au-delà de tout, que le Bénin soit et reste notre priorité », a-t-il déclaré.

Quand la justice s’y mêle

Au lendemain de la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux, le Parquet de Cotonou s’est saisi de l’affaire. Une enquête judiciaire est aussitôt ouverte. Même si le DG Armand Gansè dit ne pas avoir une idée sur comment la vidéo s’est retrouvée sur la toile, il sera écouté. Il est d’ailleurs attendu à l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (l’OCRC), ce vendredi 24 avril 2020.

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