Au moins 43 personnes ont été tuées au cours de trois jours de combats entre des groupes armés et des soldats, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), ont rapporté des responsables de l’armée et du gouvernement.
Selon Al Jazeera, les forces régulières de la RDC ont eu des altercations violentes avec des individus en armes. Selon un haut responsable régional de l’est de la province d’Ituri, les combats les plus meurtriers ont eu lieu vendredi lorsque « des assaillants, armés de fusils et de couteaux, ont tué 21 civils à Mahagi ». Les combats font rage depuis dimanche à Lisey entre l’armée et des groupes de la région voisine de Djugu. Selon le colonel James Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, « deux soldats sont morts, les assaillants ont tué deux civils en fuyant et l’armée a tué 12 assaillants ».
Dimanche, une attaque du groupe des Forces démocratiques alliées (ADF) a coûté la vie à cinq hommes et une femme, a déclaré John Kambale, chef local de Malambo, près de la ville orientale de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Des combattants ADF sont accusés d’avoir tué plus de 1 000 civils dans la région de Beni depuis octobre 2014. Leurs membres ont multiplié les assassinats en novembre dernier en représailles à l’offensive militaire, au prix de près de 400 vies, selon des experts. Le mouvement des ADF est originaire de l’Ouganda voisin, opposé à la domination du président Yoweri Museveni, mais s’est rapidement déplacé en 1995 en RDC, qui est devenue sa base d’opérations. Les rebelles n’ont mené aucune attaque en Ouganda depuis des années.
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