Controverse autour du remède de Madagascar : un citoyen malgache humilie l’Occident

Le Coronavirus, battant son plein dans le monde, tous les chercheurs sont à pied d’œuvre pour tenter de trouver qui, un remède, qui, un vaccin. A Madagascar, le président a annoncé la découverte d’un produit efficace contre le virus. Une annonce qui a fait écho dans le monde.

Le remède malgache contre le coronavirus a suscité la controverse dans le monde et principalement en Occident. Les pays africains semblent attentistes, comme d’habitude, le temps de voir ce qu’il adviendra de la solution magique malgache. Depuis l’annonce d’Andry Rajoelina, les Occidentaux, à travers les médias, ont laissé entendre toutes sortes de controverses. Certains parlent de décoction artisanale dangereuse, d’autres, de charlatanisme, et pour d’autres encore, il s’agit de produit issu de pharmacopée africaine et donc, douteux. Aucun bénéfice du doute accordé à ce qu’un chef d’Etat a pourtant entériné. Tout porte à croire que seul l’Occident à la science infuse de produire quelque chose de bon et de beau.

Cette façon de réagir, des médias occidentaux, a indigné un ressortissant malgache, Georges Ratrimoarivony, qui a craché toute sa colère sur les réseaux sociaux. « Je voudrais m’adresser à certains medias de l’Occident, vu les condescendances et ironies sur les réseaux sociaux. Notre Président a proposé sa solution sur une chaîne malgache, en malgache et pour les Malgaches. Ce n’est pas votre problème », a-t-il martelé. Il poursuit en soulignant que « pour le moment, il n’y a pas de mort chez nous et je crois qu’aucun respirateur artificiel ne soit utilisé ».

Georges Ratrimoarivony ne s’arrête pas à ce stade et, dans un ton souverain, rappelle aux médias et détracteurs occidentaux du produit malgache que « Notre Président ne vous impose ni même vous propose d’utiliser notre solution (Covid organics), comptez vos malades et vos morts, on comptera les nôtres. A Madagascar, lorsque notre voiture est en panne, on n’attend pas le diagnostic du constructeur ni l’arrivée des pièces d’origine, on dépanne et on roule ». Une réaction courageuse, dont plusieurs pays africains devraient s’inspirer.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus