Côte d’Ivoire – Retrait de la CADHP: Amnesty dénonce un recul pour les droits humains

Amnesty international s’est prononcé sur le retrait de la Côte d’Ivoire de la déclaration instituant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) sise à Arusaha, en Tanzanie.

L’ONG Amnesty international voit, à travers le retrait de la Côte d’Ivoire de la déclaration de la CADHP, un recul en matière de droits de l’homme. Selon Alice Banens, conseillère juridique pour l’Afrique à Amnesty International, ce « retrait privera les particuliers et les ONGs ivoiriens d’un recours judiciaire précieux, lorsque leurs droits sont bafoués et qu’ils n’ont pas réussi à obtenir justice devant les tribunaux de leur propre pays.

La décision est encore plus dangereuse du moment où elle intervient dans un contexte préélectoral à travers lequel le régime d’Abidjan a « multiplié les attaques contre des opposants politiques et voix dissidentes« . C’est également une énième attaque de front au système régional de protection des droits humains, poursuit-elle.

Allusion faite à la condamnation de Guillaume Soro, député et ancien Premier ministre, exilé à Paris et condamné par contumace à 20 ans de prison pour recel de fonds public. La Côte d’Ivoire a annoncé mercredi son retrait de la déclaration qui permettait aux citoyens et ONG de saisir la Cour pour réclamer justice. Ce retrait est intervenu quelques jours après celui du Bénin.

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