COVID-19: l’Apivirine, la réponse africaine pour contrer le virus ?

Reçu ce dimanche 19 avril dans l’émission « LE DEBAT AFRICAIN » du journaliste Alain Foka sur Radio France Internationale (RFI), Valentin Agon avec d’autres chercheurs africains ont débattu de la solution africaine contre la COVID-19. Ainsi, le Dr Valentin Agon lance un grand défi à tous les Etats Africains, en proposant de leur offrir 10 boites d’Apivirine pour test. 

Pendant que nous assistons à des débats sur l’efficacité de la chloroquine associée à de l’azithromycine sur le coronavirus, que proposent les nombreux chercheurs africains au moment où l’OMS et les associations d’aide humanitaire prédisent le pire pour l’Afrique? Ce sont là entre autres questions ayant meublé le « DEBAT AFRICAIN » de ce 19 avril 2020 où était invités quatre personnes ressources, pas des moindres avec pour modérateur, le journaliste de la RFI, Alain Foka.

Quelles solutions pour l’Afrique et par les africains ?

D’abord, s’agissant du confinement, tous les intervenants sont d’accord que ce n’est pas possible en Afrique au regard du sous-développement du vieux continent et que cela n’est qu’une mesure de par feu.  Pour eux, il faudrait doter les pays africains des tests rapides afin de tester le public pour détecter rapidement tous ceux infectés et procéder à leurs soins.

En ce moment où presque tous les pays au monde mettent en application l’expérience du professeur Didier Raoult, qui n’est d’autre que l’association de la chloroquine et l’azithromycine, les médicaments proposés en Afrique sont taxés de plusieurs protocoles et l’administration ne cesse retarder les procédures pour mettre en application les propositions faites par les africains.

Depuis la nuit des temps, les africains dans leur ensemble ont eu souvent recours à ‘’la recette de grand-mère’’ même si celle-ci pose un problème de posologie. Aujourd’hui des efforts se font pour aller de l’avant comme l’indique le Dr Valentin Agon qui met en place des produits phyto, comme l’Apivirine, fabriqué au Bénin, objet de six brevets en Afrique et en Europe, utilisé pour les malades du SIDA.

Si depuis le 12 mars 2020, l’Apivirine a commencé par faire ces preuves sur le virus de la corona, plusieurs langues cherchent à déstabiliser les essais cliniques déjà en cours au Burkina Faso, bientôt au Bénin et dans d’autres pays africains. Mais son inventeur, très confiant affirme que ce produit en est la solution et qu’actuellement, ils y travaillent comme sous-marins.

L’Apivirine, devient-il l’espoir de l’Afrique contre le coronavirus ?

Si l’on a l’impression que les décideurs sont coincés par des pressions qui ne s’expliquent pas, pour mettre en place les essais cliniques, plusieurs africains et même au-delà du continent mettent aujourd’hui leur ‘’Espoir’’ sur ce produit du Dr Valentin Agon, l’Apivirine. Pour son inventeur, nul n’est prophète chez soi, mais remercie les gouvernements du Burkina Faso, de la Guinée et de son pays d’origine le Bénin qui soutiennent ce produit avec la mise en place de conseil scientifique et de comité d’expert.

Lançant un grand défi pour l’Afrique et ces gouvernants, Dr Valentin Agon déclare : « c’est criminel et déloyal pour moi de ne pas réagir et de ne pas apporter la solution puisqu’il y a une évidence médicale depuis vingt-ans sur l’Apivirine ». Poursuivant, il dit: « Je suis disponible à envoyer  à partir de demain 10 boîtes d’Apivirine à tous les Etats, juste pour observer pendant une semaine l’effet d’apivirine sur 10 malades », car pour ce dernier, ‘’quand les preuves scientifiques parlent, la bouche se tait’’, invitant les africains à quitter le doute et à cesser d’attendre toujours la solution de l’extérieur. Le traitement se fait entre 3 et 5 jours pour rendre négatif le test de covid19.

Pour le Dr Valentin Agon, tant que ‘’l’africain ne quittera pas le doute, l’Afrique ne progressera pas’’. Et qu’il faut que ‘’les africains réfléchissent comme Cheikh Anta Diop, car la recherche n’est pas blanche, elle n’est pas japonaise, ni chinoise, elle est humaine et nous pouvons résoudre nos problèmes par nous-même et pour nous-même.’’

Mais pourquoi les décideurs en Afrique peinent à agir pour l’utilisation de l’Apivirine comme test ou solution contre la COVID-19 ?

Les dirigeants africains ont-ils des contraintes avec leur fonctionnement ou est-ce des grands groupes de pression pharmaceutiques qui font qu’ils ont du mal à mettre en lumière les essais cliniques des produits africains ou est-ce des intérêts à leur niveau ? ce sont là des questions que pose l’un des invités du ‘’débat africain’’. A en croire les intervenants, plusieurs dirigeants ont du mal à faire passer les essais dans leur pays, mais veulent en avoir quelques doses pour eux même à titre privé.

Pour eux, les africains ont du mal à se faire entendre sur leurs inventions, puisqu’ils sont souvent considérés comme des chercheurs de seconde zone. Ces derniers estiment que ceux-ci n’ont pas les moyens et matériels nécessaires, ce qui n’est pas tout à fait vérifier.

Quid des invités ?

Les invités qui sont : Dr Bertrand Sandjong pharmacien chercheur et pro pharmacologue, directeur du laboratoire phytorica au cameroun suivi de Mountaga Keita, Guinéen et premier inventeur d’ordinateurs debout avec son entreprise Tulip Industries Ltd. Le troisième étant, Serge Armel NJIDJOU, Manager général de l’AUI (Agence Universitaire pour l’innovation) et créateur de la première couveuse néonatale interactive au Cameroun, le quatrième invité a pour nom Dr Valentin Agon, chercheur, inventeur, industriel et entrepreneur béninois. Il est le directeur général d’Api-Bénin et d’Api-Pharma, l’institut universitaire de recherche et de développement en santé et en industrie.

Ce dernier dispose d’une industrie pharmaceutique qui produit des médicaments phyto au Bénin. Chercheur et inventeur d’Apivirine un antirétroviral utilisé pour soigner les malades du VIH-SIDA depuis plus de vingt-ans. Un produit qui a obtenu des brevets européens et africains. Et enfin Georges Dougueli, Journaliste à l’hebdomadaire africaine Jeune Afrique, spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement d’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France.

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