Décision de la CADHP et la souveraineté du Bénin: la position de Fred Houénou

La décision du retrait de la déclaration du Bénin au Protocole portant création de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a un échos favorable chez l’ex-responsable à la jeunesse et à la communication du parti FCDB. Pour Fred Houénou, lorsqu’une décision en vient à remettre en cause la souveraineté d’un peuple, c’est tout un héritage qui est menacé. 

Si nous avons recouvré notre volonté naturelle à la liberté pour exister en tant que communauté, parmi les nations libres et souveraines, c’est parce que, déjà au temps de la colonisation, des héros, engageant ce qu’ils avaient de plus cher, c’est-à-dire leur vie, leur honneur et leur liberté, s’étaient opposés à l’asservissement de notre peuple; telle est la lecture que semble faire l’ex-président de l’Union des jeunes progressistes du Bénin, du retrait de la déclaration du Bénin au Protocole portant création de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). A en croire le jeune acteur politique, le Bénin est une République, un Etat indépendant et libre. « Son peuple, le peuple du Bénin, est souverain et exprime sa souveraineté à travers la convocation de son corps électoral. Son gouvernement est celui du peuple par le peuple et pour le peuple.« , affirme-t-il dans une publication sur les réseaux sociaux.

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Pour Fred Houénou, le Bénin a été toujours condamné par des instances judiciaires internationales « sans jamais penser à se retirer d’un quelconque protocole.  » « Mais quand une décision en vient à remettre en cause l’indépendance même d’une nation et la souveraineté de son peuple, c’est tout un héritage qui est menacé, c’est tout une civilisation qui est ainsi bafouée, c’est toute une culture qui est ainsi méprisée.« , indique-t-il. Fred Houénou justifie sa réaction par le fait que la question de la souveraineté de notre peuple, de son Indépendance ne doit jamais être, en aucun cas , une affaire de mouvance ou d’opposition, mais plutôt une muraille, un phare et une forteresse pour la nation. « Si toute justice est rendue au nom d’un peuple, au nom de quel peuple demande-t-on à celui du Bénin d’aliéner sa souveraineté, au nom de quelle civilisation supérieure demande-t-on à la nôtre de se taire ?« , s’est-il interrogé.

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