G5 Sahel: le coronavirus chipe la place d’ennemi public n°1 au terrorisme

Les ministres des affaires étrangères du G5 sahel se sont réunis mercredi 15 avril par visioconférence pour tenter de trouver une solution commune à la pandémie du coronavirus.

Sous la direction d’Ismail Ould Cheikh Ahmed, ministre mauritanien des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des ministres sahéliens, les chefs de diplomatie de cet espace ont déclaré la pandémie du covid-19 ennemi n°1 du public. A cette première conclave depuis le début de l’épidémie, les ministres ont également partagé l’expérience de la Mauritanie dans la lutte contre le virus.

Pour le ministre mauritanien, l’urgence d’une approche commune porte notamment sur « l’achat du matériel, l’équipement des hôpitaux, l’équipement d’unités spéciales pour éventuellement faire face aux cas médicaux, c’est à dire en ayant la possibilité d’accueillir du matériel, comme les respirateurs et le matériel de réanimation ». Avant de clore la rencontre virtuelle, un point d’honneur a été mis sur l’état des lieux de la situation sécuritaire dans la région.

Lutte anti-terrorisme!

La dégradation de la situation sécuritaire dans les Etats du G5 sahel mérite, en dépit de la crise sanitaire, une attention particulière. C’est pourquoi les ministres des affaires étrangères, déplorant les pertes enregistrées dans les dernières attaques au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, ont lancé un nouvel appel aux partenaires étrangers dans la lutte contre les groupes armés. L’occasion pour les diplomates d’exiger la libération du chef de file de l’opposition malienne, le député Soumaila Cissé.

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