A l’instar de Cristiano Ronaldo ou de Lionel Messi, Sadio Mané, l’attaquant de Liverpool, a désormais son propre documentaire qui retrace son parcours. Intitulé « Made in Sénégal » et réalisé par la chaîne de télévision, Rakuten, le film documentaire met l’accent sur l’ascension fulgurante de l’international sénégalais chez les Reds mais aussi les périodes sombres qui ont marqué sa vie.
Dans le documentaire, Sadio Mané s’est confié sur sa foi islamique. Né dans un pays où les 90% de la population sont musulmans, le Lion de la Téranga est très attaché à sa religion, dont il dit être son âme. « Naturellement, je suis musulman. La foi est mon être même. Je suis un gars qui prie cinq fois par jour, et cela, chaque jour », a-t-il révélé. « Parfois, je fais des prières supplémentaires pour demander au bon Dieu de m’aider… Que ce soit un bon ou un mauvais moment, je me dis que je rends grâce au bon Dieu. C’est comme ça que je suis », a-t-il ajouté.
Le vice-champion d’Afrique a également évoqué au cours du film documentaire, la mort tragique de son père alors qu’il n’avait que 7 ans. « Oui, je m’en souviens bien », informe-t-il. « Le jour de la mort de mon père, j’avais sept ans (…) Nous étions sur le point de jouer sur le terrain quand un cousin s’est approché de moi et m’a dit : ‘Sadio, ton père est décédé’ », a-t-il raconté. « J’ai répondu, oh, vraiment ? Je pensais, ‘il plaisante’, je ne pouvais pas vraiment le comprendre », a-t-il ajouté. Le géniteur du Ballon d’or 2019 a ressenti des douleurs au ventre « mais comme il n’y avait pas d’hôpital, nous avions essayé la médecine traditionnelle« , se souvient l’ailier des Reds. Un traitement qui s’est avéré inefficace. Ils ont alors décidé de le transporter dans «un autre village » mais malheureusement « il est décédé en route« . « Il y avait beaucoup de rebelles à l’époque, il n’y avait donc aucun moyen de le ramener à la maison. Ils ont choisi de l’enterrer là-bas », raconte-t-il.
Une époque très douloureuse pour le jeune enfant qu’était Sadio Mané, mais qu’il a su traverser avec brio puisqu’il est aujourd’hui l’un des quatre meilleurs footballeurs de la planète. Pour que personne n’ait plus à souffrir un tel drame, faute de soins, le Sénégalais a décidé de financer la construction d’un hôpital, dans son village.
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