RDC: la demande de liberté provisoire de Vital Kamerhe rejetée
Le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe ne sortira pas de prison dans les prochaines heures. Ce samedi 11 avril, sa demande de mise en liberté provisoire a été rejetée par la justice congolaise. Kamerhe devra encore passer 15 jours supplémentaires à la prison centrale de Makala.
La justice congolaise a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi. Selon l’ordonnance d’un tribunal de Kinshasa, il est accusé « d’avoir détourné des fonds de l’Etat en passant par le mécanisme d’attribution des marchés de gré à gré à des entreprises fictives« . Face à la lourde charge, un tribunal de Kinshasa-Matete ordonne donc sa « mise en détention préventive pour quinze jours » à la prison de Kinshasa.
A LIRE AUSSI: RDC: le chef de cabinet de Félix Tshisekedi déposé à la prison de Makala
Épinglé dans une affaire de détournement de deniers publics, l’ancien président du parlement a reçu le soutien de l’Union pour la nation congolaise (UNC), sa formation politique alors que la justice dit avoir des « indices sérieux de culpabilité » à son encontre. Dans un communiqué rendu public peu après son arrestation, la formation dénonce un acharnement politique contre son leader dans le but de nuire à la coalition gouvernementale dont elle est membre avec le FCC de l’ancien président Joseph Kabila.
A LIRE AUSSI: RDC: des élus exigent la « libération immédiate » du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi
Nommé directeur de cabinet au lendemain de l’investiture du président Tshisekedi le 24 janvier 2019, Vital Kamerhe devait s’expliquer en sa qualité d’ordonnateur des dépenses publiques pour le financement des grands travaux lancés par le nouveau chef de l’Etat après son arrivée au pouvoir. Pour l’heure, la justice dit poursuivre ses enquêtes avant de confronter cette figure centrale de la politique congolaise qui nie toute culpabilité.
Les commentaires sont fermés.