Bénin – Affaire Angela Kpeidja: réaction du journaliste Henri N’dah-Sekou

L’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (Ortb) est au cœur d’une grosse polémique depuis quelques jours, suite aux dénonciations des actes de harcèlement sexuel par la journaliste Angela Kpeidja. L’Ortb est devenue la risée de tous et subit sans cesse les assauts des internautes.

Au-delà des commentaires et déclarations qui fusent de toutes parts, un journaliste de la maison a donné de la voix. Henri N’dah-Sekou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est prononcé sur le sujet à travers un texte publié sur sa page Facebook ce 8 mai 2020.

« Celui qui n’a rien vu, dit toujours qu’il n’y a rien »

C’est pour ça que certains ont brûlé l’ORTB

Ceux qui en voulaient à la maison, pour des raisons justifiées ou non, ont dispersé les cendres, issues du feu.

Ils ont découvert des centaines de « violeurs » et des centaines de « femmes sans vertu » au détour d’un buzz inédit.

Les experts, tous domaines confondus, ont joué aux « JeSaisTout« .

Des génies, à tort ou à raison, ont recommandé la dissolution de la maison.

Tous les maîtres des « Séries Comédies » ont transcendé la Covid, pour créer l’une des meilleure pièces, que j’ai retenue : « Ils produisent de très bons films à l’intérieur et c’est nécrologie qu’ils nous montrent ».

Mais, en attendant qu’on démontre devant le juge, que le « violeur démasqué » en était un, qu’il avait ou non des complices du même acabit, dans une maison, qui a aussi ses faiblesses, sirotons un petit lait.

Un poste de Directeur ou Directrice de la Télévision (DTV), pour panser les plaies?
Pourquoi pas ?
Le poste est vacant depuis des mois.

Mais serait-ce suffisant pour effacer les dégâts, au regard desquels le monde entier s’est ému ?
Je crois que non, pas du tout même !

La justice doit rendre justice aux âmes fragiles, harcelées et violées par des « chefs de bas étage » sans pitié.

Si c’est possible, on devrait chasser tous les hommes de l’office ou, à défaut, les castrer, les priver de boules de souveraineté, pour que les femmes y travaillent en toute quiétude.

Après la justice, on laissera même les femmes, qui le désirent, exiger nos têtes de malfaiteurs désignés.

Ne pas apparaître à la télé, n’est pas synonyme de mort pour tout le monde.

Diriger pour l’exhibition, n’est pas le grand rêve de tous les collègues, que je connais.

Henri N’dah-Sekou

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