Bénin – Harcèlement en milieu professionnel: Thérèse Wahounwa indexe la 7è législature
Depuis le 1er mai 2020, les réseaux sociaux sont enflammés par la polémique sur le phénomène de harcèlement sexuel. Bien que la présidente du mouvement des femmes pour la liberté au peuple et le progrès social, Thérèse Wahounwa, reconnait que le mal est aussi vieux que le monde, elle rend, néanmoins, responsable, la septième législature pour avoir renforcé le phénomène par certaines lois.
Dans une déclaration faite ce mercredi 06 mai 2020, le mouvement des femmes pour la liberté au peuple et le progrès social s’est prononcé sur le sujet de harcèlement sexuel qui défraie la chronique sur les réseaux sociaux. Selon Thérèse Wahounwa et ses pairs, le harcèlement sexuel des femmes en milieu de travail, est un phénomène vieux au Bénin, mais aggravé par la loi n°2017‐05 du 29 août 2017 portant embauche, placement de main‐d’œuvre et résiliation du contrat de travail en République du Bénin. Dans leur déclaration, Thérèse Wahounwa et Sossoukpè Mathurine apportent leurs soutiens à Angela Kpeidja et, à travers elle, à toutes les victimes de harcèlement sexuel. » Et pourtant, le phénomène n’est pas nouveau. Il existait et va probablement continuer si rien n’est fait. », affirment-elles dans leurs déclarations.
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Tout en condamnant les responsables administratifs qui s’adonnent à cette bassesse, la présidente de CORANAB rend responsables les députés de la septième législature qui ont, à travers des lois, précarisé l’emploi et renforcé, de facto, le phénomène. « »L’emploi n’est devenu très précaire qu’à partir de 2017 où le pouvoir de la rupture du Président Patrice Talon a pris l’option de détruire le travail et l’emploi dans notre pays en faisant voter la loi sur l’Embauche, placement de main‐d’œuvre et résiliation du contrat de travail qui fait du citoyen béninois, en général, et les femmes, en particulier, des âmes taillables et corvéables à merci à la disposition des patrons intouchables. » Pour les femmes amazones, la lutte contre le phénomène doit commencer par la remise en cause des lois querellées, qui ont fragilisé l’emploi, et ensuite procéder à des poursuites judiciaires contre les potentiels auteurs de harcèlement sexuel.
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