Bénin: le parti « USL » n’existe pas, Ajavon n’a jamais créé un parti, selon Théophile Yarou

Le premier secrétaire exécutif national adjoint du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) était reçu ce matin dans la rubrique « Le débat » de BBC-Afrique /Africa radio. Selon l’ancien collaborateur du président Thomas Boni Yayi, le parti USL n’existe pas, parce que Sébastien Ajavon n’a jamais pu créer un parti politique.

Reçu dans la rubrique « Le Débat » de BBC Afrique pour opiner sur l’absence de l’opposition aux élections législatives de 2019 et aux élections communales et municipales de 2020, l’ancien ministre de la défense du président Thomas Boni Yayi n’est pas allé par quatre chemins pour confirmer la participation de l’opposition aux élections municipales du 17 mai dernier.

Pour l’ancien ministre, Théophile Yarou, il serait une contre-vérité d’affirmer que l’opposition n’a pas participé aux dernières élections communales. Pour justifier sa position, l’ancien collaborateur de Boni Yayi estime qu’au sortir de la présidentielle de 2016, aucun parti politique, en dehors des FCBE, ne peut se réclamer de l’opposition, puisque tous les autres partis étaient avec le pouvoir.

Selon lui, même après l’installation du régime de la rupture, en dehors du parti Restaurer l’espoir (RE), qui s’est désolidarisé du chef de l’Etat, il n’y a plus aucun parti politique de l’opposition. Parlant du parti USL, Théophile Yarou soutient que ce parti n’a jamais existé.

A en croire le numéro 2 du parti FCBE, l’homme d’affaires était parti à l’élection présidentielle de 2016 en tant qu’un indépendant. « Il avait une association de développement qu’on appelait Asg, mais qui n’est pas un parti politique. Après l’élection présidentielle, et après ce qui est arrivé, il a voulu créer un parti politique, mais n’a jamais pu créer ce parti; il ne s’est jamais conformé« , précise-t-il.

Pour le cadre du parti Cauris, on ne saurait faire de l’opposition dans l’illégalité. Il déplore qu’au moment où on demandait aux partis de se conformer, l’USL a refusé de se suivre la cadence. Une attitude qu’il qualifie d’amateurisme politique, puisqu’il faut être sur le terrain pour mener le combat.

 

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