Crise en Irak: un ex-chef des renseignements nommé Premier ministre

En Irak, un nouveau gouvernement a prêté serment dans la nuit du mercredi au jeudi. Cette nomination vient mettre un terme à la crise sociopolitique qui a emporté l’ex-Premier ministre.

Le parlement irakien a approuvé la nomination de Moustafa al-Kazimi, ancien chef du renseignement, au poste de Premier ministre du nouveau gouvernement. En effet, il est donc investi Premier ministre de même que 15 de ses ministres avec l’accord des 255 députés présents sur les 329 que compte le parlement irakien. Il succède ainsi à Adel Abdel Mahdi, chef de gouvernement qui a rendu sa démission sous la pression populaire.

Le nouveau gouvernement doit s’attaquer aux priorités de l’heure, afin de convaincre les Irakiens qui expriment, sans cesse, la soif de voir les choses changées au sommet de l’Etat. Le chef du gouvernement s’est donc engagé dans un discours présentant son programme gouvernemental à « placer toutes les armes sous le contrôle de l’Etat » dans un pays où la montée en puissance des factions armées pro-Iran est désormais un fait accompli.

L’Irak a été le théâtre des manifestations violentes, réclamant un renouvellement complet du système politique et de meilleures conditions de vie. Bagdad a répondu par la répression et un plan prévoyant des élections anticipées sans toutefois en préciser ni la date ni les modalités.

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