L’Olympique de Marseille dans l’impasse: le torchon brûle entre Eyraud et André Villas-Boas
Très bien positionné en Ligue 1, l’Olympique de Marseille est néanmoins dans une situation financièrement embarrassante. Une crise de trésorerie qui envenime les relations entre le coach portugais, André Villas-Boas, et le président, Jacques-Henri Eyraud.
Malgré la qualification pour la prochaine Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille est dans une situation étouffante et les tensions se multiplient en interne. Rien ne dit qu’André Villas-Boas soit sur le banc de l’OM la saison prochaine à cause des problèmes financiers importants du club. Le Portugais veut des garanties et, pour le moment, Jacques-Henri Eyraud ne semble pas être en mesure de les lui offrir.
En effet, récemment, André Villas-Boas a de nouveau mis la pression sur sa direction et a demandé des garanties concernant le prochain mercato. D’après L’Equipe, les rapports, entre le coach olympien et Jacques-Henri Eyraud, se sont distendus, notamment en raison de l’incapacité du président marseillais à rassurer l’entraîneur sur l’avenir de certains cadres du groupe. Et, selon nos confrères, André Villas-Boas n’est pas le seul membre du club à avoir des rapports difficiles avec JHE, pris à la gorge par des problèmes financiers importants.
Suite à leur qualification pour la Ligue des Champions, à condition que le fair-play financier laisse le club y participer, les joueurs attendent désormais les primes, correspondant à cet objectif qu’ils ont rempli. Dans l’entourage de Jacques-Henri Eyraud, l’attitude des joueurs ne passe pas. « C’est cruel pour Eyraud, car s’il y en a bien qu’il a traités comme des rois, ce sont les joueurs. De leurs jolis contrats au règlement de leurs moindres problèmes, la nounou, l’avion privé… », a confié un proche.
L’Observatoire du football CIES estime à 28%, la baisse de la valeur marchande des joueurs, évoluant dans les cinq grands championnats européens en raison de la crise du coronavirus, l’OM étant le club le plus touché avec – 37,9%. Selon l’institut de recherche, dans un tel cas de figure, la valeur de transfert totale des joueurs du Big Five passerait de 32,7 à 23,4 milliards d’euros. Une baisse qui « varie selon divers facteurs comme l’âge des joueurs, la durée de contrat, la trajectoire de carrière et les performances récentes, indique le CIES dans sa lettre hebdomadaire.
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