L’Olympique de Marseille met fin au contrat de Andoni Zubizarreta

L’Olympique de Marseille a officialisé le départ de son directeur sportif, Andoni Zubizarreta, ce jeudi. L’Espagnol était arrivé au club en 2016.

Andoni Zubizarreta ne sera plus le directeur sportif de l’OM la saison prochaine. L’Espagnol (58 ans), qui était encore lié pour une année au club a vu son contrat rompu. L’OM a officialisé cette décision peu après 22 heures, évoquant un départ «d’un commun accord à la suite d’entrevues qui se sont déroulées cette semaine».

Dans le communiqué, Eyraud rappelle que l’ancien gardien international (126 sélection) «a été de toutes les batailles à (ses) côtés. Il s’est pleinement consacré au renouveau de l’OM et a su apporter son expertise afin de rebâtir des fondations solides.» Le propriétaire du club marseillais, Frank McCourt, l’a lui remercié pour «le travail accompli depuis quatre ans », évoquant un «remarquable professionnel».

Dans le même communiqué, prenant soin d’éviter toute esclandre, Andoni Zubizarreta ne laisse transparaître aucune amertume de cette fin brutale après quatre saisons à l’OM. «On a partagé un projet dans lequel nous avons vécu des grosses joies et des jours noirs mais dans lequel je me suis battu chaque jour pour faire le mieux possible pour le club minute par minute, heure par heure, jour par jour, en coulisses ou en pleine lumière, toujours en essayant de donner le meilleur.»

L'Olympique de Marseille remercie Andoni Zubizarreta pour ses 4 années de collaboration 🔵⚪️

— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) May 14, 2020

Déjà des tensions il y a quelques mois

Le sort de l’ex joueur du Barça apparaissait fragile depuis plusieurs mois. En début de saison, Andoni Zubizarreta était sur la sellette, usé par la pression liée à la situation financière délicate de l’Olympique de Marseille, et se considérait comme « mis au placard » par la direction.

Reste à savoir si ce départ soudain, alors même que l’OM s’est retrouvé au cœur de rumeurs de vente démenties par les dirigeants ces derniers jours, poussera ou non André Villas Boas à remettre son avenir phocéen en question.