Depuis la publication de la journaliste Angela Kpeidja qui dénonce l’harcèlement sexuel dans le milieu des médias, les commentaires vont bon train. Les uns et les autres donnent leurs avis sur le sujet. C’est le cas de l’ancien ministre Gustave Sonon qui n’a pas pu résister au débat.
En commentant la publication de la journaliste Nadège Toyin Djihouan , L’ex-ministre des travaux publics et du transport sous le régime de Boni Yayi a livré son avis sur la question de l’harcèlement sexuel dans l’administration. A l’en croire, il est important d’aller aux actes.
Il semble trouver un peu trop facile les allégations faites sur les réseaux sociaux qui salissent toute une structure ou encore toute une corporation. « Si vous êtes victime d’harcèlement, portez plainte auprès des organisations de défense des différents droits. Évitons d’utiliser les réseaux pour saluer toutes une structure administrative voir une corporation », a-t-il lâché en commentaire.
L’ancien ministre ne croit pas qu’on puisse violer une femme dans un service administratif. « Entre nous Nadège Toyin Djihouan peut-on véritablement violer une femme dans un service administratif ??? », s’est-il demandé. Il n’y crois pas. Par contre, il peut comprendre quand on parle d’harcèlement. « Je ne crois pas que nous soyons aussi cruels, drogués pour violer une femme encore dans des milieux professionnels. Harcèlement, je peux comprendre parce que cela peut prendre plusieurs formes voir psychologique.Dans tous les cas, le bruit ne règle pas les problèmes. Le viol est puni par la loi, si une personne est victime de viole qu’elle porte plainte », a écrit l’ancien ministre.
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