Algérie: trois militants de la contestation écroués

En Algérie, trois militants du grand mouvement de contestation, le Hirak, ont été placés sous mandat de dépôt, ce samedi, après comparution devant le tribunal de Béjaïa dans le nord-est.

Interpellés, vendredi, au cours d’une manifestation anti-régime, trois militants du mouvement Hirak ont été placés, ce samedi, sous mandat de dépôt, en attente de procès. Merzoug Touati, Yanis Adjila et Amar Beri sont accusés d’incitation à un attroupement non armé, publication pouvant porter atteinte à l’intérêt national » et « mise en danger de la vie d’autrui, durant la période du confinement ».

Ceux-ci font partie d’une vingtaine de personnes arrêtées, vendredi, lors d’une tentative de rassemblement pour soutenir les détenus du mouvement de protestation populaire. La plupart avaient été relâchés dans la soirée, mais les trois hommes avaient été maintenus en garde à vue.

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a demandé, samedi, « leur libération et l’abandon de toutes les poursuites à leur encontre ». Les dernières manifestations réclament l’arrêt des poursuites judiciaires et la libération des militants de la contestation. Le mouvement est connu pour avoir poussé l’ex-président Abdelaziz Bouteflika à la démission.

Depuis l’ascension au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune, la répression s’est intensifiée contre le Hirak, notamment en cette période de crise sanitaire.

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