Le fils d’un diplomate gambien tué aux Etats-Unis par la police, la Gambie exige des explications

Le gouvernement de la Gambie a exigé une « enquête transparente, crédible et objective » sur la mort par balle, vendredi, d’un de ses citoyens, le fils d’un diplomate à la retraite, par la police américaine, indique un rapport d’Al Jazeera.

Momodou Lamin Sisay a été abattu après une poursuite en voiture dans la ville de Snellville, selon le Georgia Bureau of Investigation (GBI). Il a été déclaré mort sur les lieux. L’homme de 39 ans, qui aurait vécu dans la ville voisine de Lithonia, était le fils de Lare Sisay, un diplomate gambien, qui travaillait également pour le Programme des Nations Unies pour le développement. L’incident est survenu au milieu des manifestations généralisées contre la brutalité policière et l’injustice raciale.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère gambien des Affaires étrangères a déclaré qu’il avait « demandé à l’ambassade de Gambie à Washington DC d’engager les autorités américaines compétentes, y compris le département d’État, à rechercher une enquête transparente, crédible et objective sur la question ».

Des conditions troubles de la mort de Momodou Lamin Sisay

Les médias gambiens ont cité Lare Sisay, disant qu’il retenait son jugement sur l’incident en attendant les résultats d’une autopsie et les conclusions d’un enquêteur privé, tout en qualifiant son fils de « quelqu’un qui déteste la violence ». La déclaration de GBI, vendredi, a indiqué que les informations préliminaires indiquaient que les policiers avaient poursuivi Sisay, après qu’il n’a pas réussi à s’arrêter, alors qu’ils tentaient de l’arrêter pour une violation d’étiquette de véhicule.

Le communiqué a déclaré que, lorsque la voiture s’est finalement arrêtée et que les agents s’en sont approchés, Sisay a pointé une arme de poing sur les agents, qui ont tiré sur le véhicule et se sont retirés pour trouver une couverture derrière leurs véhicules. Lors d’une confrontation qui a suivi avec une équipe du SWAT, selon le communiqué, Sisay a tiré son arme sur les officiers, dont l’un a riposté. Des amis auraient rejeté cette version des événements et appelé des témoins à se manifester.

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