Mandat d’arrêt international émis contre Donald Trump

Un mandat d’arrêt a été émis contre le président américain, Donald Trump, par la justice iranienne, pour son rôle dans l’assassinat du général iranien, Qassem Soleimani, au début de l’année, rapporte Middle East Monitor.

Le mandat d’arrêt a été émis par l’Iran contre Trump et des dizaines d’autres responsables américains. La république islamique a demandé l’aide d’Interpol pour garantir leur arrestation. Selon le MEMO, le procureur iranien, Ali Alqaismehr, a fait ces remarques lors d’une réunion, lundi, avec de hauts responsables judiciaires, affirmant que des mandats d’arrêt avaient été délivrés contre 36 personnes, dont des politiciens et des militaires des États-Unis et d’autres gouvernements. Les personnalités incluent dans le mandat d’arrêt sont accusées de « meurtre » et d’ »acte terroriste ». Le procureur a ajouté que « le président Donald Trump est en tête de liste, et ses poursuites seront maintenues, même après la fin de son mandat ».

Basée à Lyon, en France, Interpol n’a pas répondu aux demandes de commentaires, mais il est peu probable qu’elle donne suite à la demande de l’Iran, car sa directive concernant les avis lui interdit de « mener toute intervention ou activité de nature politique ». L’ancien chef de la Force Quds, appartenant au Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (IRGC) iranien, Soleimani, a été tué aux côtés du chef adjoint des Forces de mobilisation populaire (PMF) irakiennes, Abu Mahdi Al-Muhandis, lors d’une frappe de drones américains, ciblant l’aéroport international de Bagdad, le 2 janvier. L’attaque a provoqué des représailles rapides du CGRI, avec une frappe de missiles balistiques, ciblant les troupes américaines en Irak, la PMF a promis de mener sa propre réponse, après le meurtre d’Al-Muhandis.