Afrique de l’ouest : déclaration de Cotonou pour des solutions au développement et la sécurité

Les anciens présidents béninois et nigérian, Nicéphore Soglo et Olusegun Obasanjo ont tenu à Cotonou lundi 27 juillet 2020, une réunion de travail sur les grands axes de l’intégration au sein de la sous-région ouest-africaine. Un communiqué de la séance a été rendu public.

Plusieurs points ont été abordés par Soglo et Obasanjo lors de le rencontre qui entre dans le cadre des  mécanismes de suivi périodique des résolutions du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de gouvernements d’Afrique. Les personnalités ont discuté de ce qu’ils appellent « un embryon de l’intégration à travers le quadrilatère Nigeria-Bénin-Togo-Ghana ».

Mettant en exergue les performances du Nigéria pour illustrer la force « des grands ensembles », ils ont appelé à un travail d’ensemble tant entre ces quatre Etats qu’entre tous les pays d’Afrique afin d’insuffler un développement plus accru au continent. « Les performances économiques actuelles du Nigéria et ses plus de 200 millions d’habitants sur un même territoire national sont la preuve et le symbole de l‘importance des grands ensembles pour le développement de notre sous-région et de l’Afrique au sud du Sahara », ont souligné les anciens présidents.

Une Armée sous-régionale

L’autre sujet qui a fait objet de discussion est la sécurité. Au regard des différents développements liés aux problèmes de sécurité dans la sous-région ouest-africaine Nicéphore Soglo et Olusegun Obasanjo ont préconisé la création d’une armée sous-régionale qui puisse répondre aux exigences sécuritaire de la région. « Tenant grand compte des problèmes d’insécurité récurrents sur nos territoires, il urge de mettre en place une armée sous régionale à vocation continentale pour nous garantir la maîtrise de la Défense de notre sous-région », ont-ils indiqué.

Les deux hommes ont aussi souligné qu’il « ne fait l’ombre d’aucun doute que la sollicitation d’armées étrangères pour stabiliser nos frontières est à la base des frustrations et des soulèvements auprès de certains citoyens qui n’hésitent d’ailleurs pas à le manifester bruyamment et parfois violemment. Plusieurs événements font régulièrement échos à des collusions possibles entre ces puissances étrangères venues en aide à l’Afrique et des trafics en tous genres ».

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