A la faveur d’une décision, rendue dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2020, la CRIET a condamné, à 10 ans de prison, l’ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo, pour abus de fonction, mais l’a relaxé pour les faits de corruption. Une décision qui n’a pas laissé indifférent le ministre, valentin Djènontin.
En effet, dans une publication sur sa Page Facebook, l’ancien ministre de la justice, Valentin Djènontin, s’est prononcé sur cette nouvelle décision de justice, prononcée encore contre un opposant.
L’ancien garde des sceaux n’arrive pas à trouver de la lisibilité dans les décisions rendues par la justice, quand il s’agit d’un dossier impliquant un acteur politique de l’opposition. » Comment comprendre que Léhady SOGLO, poursuivi pour une affaire de malversations financières à la mairie de Cotonou, soit relaxé au bénéficie du doute pour les faits de détournement de deniers publics et de corruption dans la passation des marchés publics? C’est quoi alors malversations financières?« , s’interroge-t-il.
Dans cette décision rendue par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, l’honorable Valentin Djènontin s’interroge alors sur les raisons de l’humiliation infligée à l’ex-édile par le préfet, Modeste Toboula. « Finalement, pourquoi toutes ces persécutions, humiliations du préfet et du gouvernement vis-à-vis de l’intéressé et de sa famille?« , s’est-il aussi demandé.
A en croire Valentin Djènontin, les décisions de la CRIET manquent de plus en plus de lisibilité. « Donc, c’est simplement pour abus de fonction que Léhady SOGLO a écopé de 10 ans de prison, d’amendes, de dommages et intérêts d’environ 272 millions avec un bonus de mandat d’arrêt international?« ,s’est interrogé l’ancien parlementaire.
Les commentaires sont fermés.