Bénin: l’ancien maire de Ouidah, Séverin Adjovi convoqué ce jeudi à la CRIET

L’ancien maire de la cité de Kpassè n’est pas au bout de ses ennuis judiciaires. Condamné à 7 ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), il y a seulement quelques semaines, il est encore convoqué ce jeudi devant le président de la commission d’instruction de la cour spéciale.

A travers une convocation, à Porto-Novo, en date du 16 Juillet 2020 et signée du président de la commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le juge Rodolphe Azo, l’ancien maire de Ouidah, Séverin Adjovi, devrait se présenter devant la juridiction spéciale pour être écouté ce jeudi 23 Juillet 2020 à 9 heures 30 minutes dans le cadre de l’affaire MPC / Adjovi Séverin et SARCI.

Pour le moment, il est difficile de dire s’il s’agit de la même affaire pour laquelle il a été condamné à 7 ans de prison où d’une nouvelle procédure. Sur la convocation, l’ex-maire sera auditionné sur des faits de prise illégale d’intérêts et de recèle de prise illégale d’intérêts.

Séverin Adjovi déjà sous le coup d’une condamnation

Sévérin Adjovi, ancien maire de la ville de Ouidah, a été condamné à 7 ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il a été reconnu coupable dans une affaire de fraudes fiscales, escroquerie et blanchiment de capitaux dans un dossier l’opposant aux sociétés Etisalat et Telecel Bénin, de même que l’État béninois.

Selon le compte-rendu du procès rapporté par La Nation, Sévérin Adjovi a écopé d’une peine privative de 7 ans de prison ferme. Il est aussi condamné à payer une somme de 500 millions FCFA et 200 millions à titre de dommages et intérêts à Etisalat et à Telecel Bénin. Il payera également une somme de plus de 6 millions FCFA à l’Etat béninois.

Absent lors du procès, il a été condamné par contumace. Un mandat d’arrêt international a donc été décerné contre lui.

Quid des faits ayant conduit à la condamnation de Sévérin Adjovi

Selon les faits reprochés à Sévérin Adjovi, on retient qu’il s’agit d’une affaire de vente d’immeuble. Le mis en cause aurait vendu un immeuble avec titre foncier à la société Télécel. La société ayant déjà payé les frais d’achat est entrée en possession de son titre foncier.

L’immeuble étant sur le domaine devant abriter l’échangeur de Godomey, l’Etat a décidé d’indemniser le propriétaire. Ce dernier qui est normalement la société Télecel, n’aurait jamais perçu les fonds. En effet, Sévérin Adjovi serait passé derrière pour récupérer lesdites indemnités. Suite aux vaines tentatives d’un règlement à l’amiable, la société a donc décidé de saisir la justice.

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