Bénin – Mendicité dans les rues: Guy Mitokpè attire l’attention sur le phénomène

Aucun enfant ne mérite d’être initié à la mendicité. Tel est le cri d’alerte de l’honorable Guy Mitokpè qui semble être préoccupé de l’activité de certains enfants dans les feux tricolores sous la supervision discrète de leur génitrice.

Dans un publication sur sa Page Facebook, le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, l’honorable Guy Mitokpè s’est intéressé sur un phénomène qui prend de l’ampleur dans la ville capitale économique du pays. « De petits garçons et petites filles pour la plupart bien portants, se livrant en toute impunité à la mendicité sous l’oeil bienveillant de certains adultes. » déplore l’ex député en parlant des scènes dans les feux tricolores.

Pour lui, un enfant livré à la mendicité, est un futur adulte brisé, peu confiant en lui-même, paresseux, profiteur, agent de sous-développement, délinquant, et tirant la chaîne du développement vers le bas.

Selon l’acteur politique, les enfants livrés à la mendicité, sont probablement des enfants déscolarisés. « Aucune société ne peut véritablement tendre vers le développement durable si ses enfants ne sont pas massivement et entièrement scolarisés. » indique -t-il à l’endroit des gouvernants.

Pour lui, que des enfants handicapés moteurs ou mentaux se livrent à la quête de l’aumône, peut se comprendre mais que des enfants sains, se livrent à la mendicité est inadmissible. »Ces enfants prennent d’énormes risques incalculables. Ils peuvent être la cible de kidnappeur ritualistes, ils peuvent être renversés par des chauffeurs peu attentionnés. » affirme-t-il.

Le pouvoir public doit prendre la mesure de la situation

Pour le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, il est impératif de prendre la mesure du danger. « Que ces enfants soient nos compatriotes ou des étrangers de pays limitrophes vivant sur notre territoire, nous devons pouvoir mettre fin à cette autre forme d’esclavage et d’arnaque d’une autre époque. » martèle-t-il.

A croire Guy Mitokpè, aucune situation de pauvreté, aucune religion, aucune culture, ne doit pouvoir justifier le fait qu’on jette des enfants dans nos rues et nos carrefours, en quête d’aumône. « Faire la promotion de nos villes, de nos cultures, de notre tourisme, c’est aussi assurer à nos visiteurs des conditions saines, de sécurité et d’assurance. Nous devons retourner ces enfants à l’école ou en apprentissage. Leur place n’est aucunement à un feu tricolore ou dans une rue à la quête d’aumône. » a-t-il indiqué.

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