Bénin – Vie politique: l’opposition désormais en bloc face à la « rupture »

La fin des vacances politiques est proche pour certains militants des ex-partis politiques, comme la Renaissance du Bénin (RB) de la doyenne d’âge, Rosine Soglo, et des militants du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), restés fidèles au leader charismatique du parti. Une grande formation politique est en gestation pour rassembler tous ces militants dispersés.

La plus grande force politique de l’opposition est en gestation. Annoncé par des rumeurs, puis démenti par des voix autorisées, le parti politique, qui va rassembler une bonne frange des résistants au régime du président, Patrice Talon, naîtra dans les tout prochains jours. Les discussions menées dans la plus grande discrétion, entre les différents acteurs de ce parti en gestation, ont suffisamment évolué. Les derniers réglages sont en cours, avant que les démarches administratives ne soient enclenchées.

Selon une publication du quotidien « Matin Libre », qui a levé un coin de voile sur la dénomination de cette famille politique, « Les Démocrates« , puisque c’est ainsi qu’elle sera appelée, le parti aura trois grandes instances dirigeantes.

Il s’agit, d’abord, du Conseil supérieur du parti, une instance, qui joue le rôle de président d’honneur du parti. Cette instance dirigeante sera composée, entre autres, des deux anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi. Viendront, ensuite, le Bureau exécutif national du parti et le Bureau politique.

 Les partis RE et USL toujours intransigeants sur leur autonomie

Selon des indiscrétions, ce n’est pas la grande fusion de toutes les forces politiques de l’opposition, qui donnera naissance au parti « Les Démocrates », comme c’est le vœu de beaucoup de Béninois. Le parti Restaurer l’Espoir de l’ancien ministre, Candide Azannaï, gardera son autonomie, ainsi que le parti USL de Sébastien Ajavon.

Bien que ces formations politiques, ainsi que bien d’autres de la résistance, ne marquent pas leur fusion au parti en gestation, elles restent tout de même solidaires au combat qu’entend mener le futur-né du microcosme politique béninois.

Il faut dire que le premier défi qu’entend mener ce parti politique en gestation, à 8 mois de la fin du premier quinquennat du régime de la rupture, est de peser de tout son poids pour une alternance à la tête de l’Etat, en 2021.

Le parti « Les Démocrates  » va donc susciter, en son sein, un challenger au président, Patrice Talon, dont la candidature, pour un second mandat, ne suscite point de doute dans l’esprit de beaucoup de Béninois. Déjà, beaucoup pensent que ce potentiel challenger pourrait être l’ancien vice-président de l’assemblée nationale, Eric Houndété, qui nourrit cette ambition et qui a marqué sa fidélité à la résistance, depuis un moment.

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