En visite à Moscou, le chef de la diplomatie algérienne s’est prononcé sur la situation sociopolitique qui prévaut au Mali. Sabri Boukadoum souhaite que la situation soit « conjoncturelle », affirmant qu’il n’y avait pas d’alternative à l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger pour instaurer la sécurité et le développement socio-économique dans ce pays.
La crise qui secoue le Mali actuellement ne laisse personne indifférent. En Algérie, c’est le ministre des affaires étrangères Sabri Boukadoum qui s’est exprimé sur cette actualité du moment. Dans son entretien accordé à la chaîne Russia Today (RT) au cours de sa visite de travail en terre russe, il a indiqué qu’il n’y avait « pas d’alternative à l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger pour instaurer la sécurité et le développement socio-économique au Mali ».
L’Algérie, qui est « en contact permanent avec toutes les parties concernées », préside encore les négociations pour la mise en œuvre de l’accord, et en dépit de toutes les difficultés actuelles, « nous sommes déterminés à poursuivre cette action », a-t-il soutenu. Il a par ailleurs rappelé que la Ligue arabes « est un vieux dossier qui a été évoqué depuis fort longtemps, la dernière en date remonte à 2005 lors du sommet d’Alger, mais malheureusement il n’y a pas eu de consensus sur cette question ».
Cinq (05) dirigeants africains en mission de paix au Mali
Ce jeudi, cinq présidents des pays membres de la CEDEAO sont arrivés au Mali pour négocier une sortie pacifique de la crise que traverse le pays. Cette nouvelle délégation émanant de la CEDEAO, fait suite à une mission de l’organisation sous-régionale qui n’a pas eut le résultat escompté au Mali. En effet, la mission présidée par l’ancien président du Nigéria Goodluck Jonathan en terre malienne, avait recommandé un gouvernement d’unité nationale. Mais cette approche a été purement et simplement rejetée par le groupe de l’opposition.
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