Mali – La cedeao contre la démission de IBK: Aurélien Agbénonci évoque les raisons

Après l’échec des émissaires de la CEDEAO au Mali, les chefs d’Etat membres de cette communauté ont tenu une session extraordinaire pour trouver des voies de sortie de crise, mais se sont opposés à la demande de démission formulée par les manifestants et explicitent la position des chefs d’Etat ayant participé à cette session.

Dans un exercice de restitution des échanges des chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, le ministre béninois des affaires étrangères a levé un coin de voile sur ce qui a conduit les chefs d’Etat à se montrer solidaires à leur pair et à s’opposer à sa demande de destitution brandie par les manifestants.

Selon Monsieur Aurélien Agbénonci, ministre des affaires étrangères et de la coopération du Bénin, les chefs d’Etat ont tenu à manifester « leur solidarité au peuple malien, au gouvernement malien et au président du Mali pour trouver des solutions par des voies pacifiques à la crise sérieuse à laquelle ce pays est confronté »

Pour Aurélien Agbénonci, les chefs d’Etat de l’espace CEDEAO ont estimé qu’il n’est pas question de faire démissionner le président  Ibrahim Boubacar Kéïta par ce groupe (M5-RFP), puisque le président malien jouit d’un mandat démocratique. A en croire le ministre Aurélien Agbénonci du Bénin, pour les chefs d’Etat de la CEDEAO, « toute accession au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, honnêtes, et transparentes et tout changement anti-constitutionnel est interdit de même que tout mode non-démocratique d’accession ou de maintien au pouvoir .

Le plan de sortie de crise de la CEDEAO

À l’occasion d’un sommet extraordinaire entre dirigeants des pays ouest-africains, qui s’est tenu lundi 27 juillet par visioconférence, le président de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et président du Niger, Mahamadou Issoufou, a demandé lundi à ses pairs d’adopter des « solutions fortes pour une sortie de crise rapide au Mali ».

La Cédéao a menacé de sanctions ceux qui s’opposeront à son plan de sortie de crise au Mali, qui prévoit le maintien au pouvoir du président Keïta, mais prône la constitution rapide d’un gouvernement d’union nationale et des élections législatives partielles.

Après plusieurs heures d’échanges, les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont conclu de soutenir les précédentes recommandations de la mission conduite par l’ancien Président du Nigéria, Goodluck Jonathan. En outre, ils somment les députés, dont l’élection est contestée de rendre le tablier. Des élections législatives partielles seront organisées pour les 31 sièges concernés.

 

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus