« Parfois, il faut du temps à certains pour comprendre la pertinence des réformes », Robert Gbian

Le régime de la rupture, avec les réformes qu’il a initiées, est une chance pour le développement du Bénin. C’est du moins la lecture de l’honorable Robert Gbian, qui affirme que le pays a traîné trop les pas sur le chemin du développement, ces 55 dernières années.

Depuis l’avènement du régime de la rupture, le Bénin est sorti du cercle vicieux qui bloque son évolution. C’est du moins ce que pense l’honorable Robert Gbian dans un entretien accordé ce jeudi au site d’information Fraternité.info. Jetant un regard sur le parcours fait en 60 ans d’indépendance, l’ancien vice-président de l’assemblée nationale reconnait que le pays n’a pas beaucoup évolué, mais se réjouit que le régime de la rupture soit venu faire bouger les lignes.

Pour le membre fondateur du parti Bloc Républicain, le décollage économique amorcé par le Bénin depuis 2016 ne serait possible sans les réformes qui sont courageusement conduites par l’actuel locataire du palais de la Marina.

A l’en croire, ceux qui estiment que le pays est en recul démocratique depuis 2016 et qui s’opposent aux réformes actuellement en cours sont de mauvaise foi.  » Depuis une dizaine d’années, des voix s’élèvent pour relever les imperfections de notre système politique. Nous avons souvent entendu qu’il faut réviser la constitution, lutter contre la corruption« , leur rappelle-t-il. « Pouvait-on réaliser ces rêves sans des réformes? », s’est-il demandé.

Selon lui, cette posture adoptée par certains acteurs politiques de l’opposition est une marque caractéristique de la mauvaise foi et de la résistance au changement de paradigme. « Ceux qui disent que les fondamentaux de la conférence nationale sont bafoués, il faut peut-être les comprendre. Ils ne sont certainement pas prêts à rompre avec les vielles habitudes », affirme-t-il.

Parfois, il faut du temps à certains pour comprendre…

Pour ceux-là qui n’ont pas encore compris que le pays a rompu depuis 2016 avec le cercle infernal du sous-développement, l’ancien vice-président de l’assemblée nationale plaide pour une tolérance en leur faveur. Il préconise qu’on leur donne le temps suffisant pour comprendre que le pays a entamé une nouvelle marche vers son émergence.

« Parfois, il faut beaucoup de temps à certaines personnes pour comprendre la pertinence des réformes. Avec le temps, ils se rendront certainement compte que les réformes entreprises depuis 2016 ne visent que l’intérêt général », lance-t-il avec une once d’ironie.

Mais en guise de conseil, il les invite à se mettre aux pas et comprendre que le Bénin est dans un nouveau processus de consolidation de sa démocratie.

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