23 août – Souvenir de la traite négrière: « on n’efface pas l’histoire par le silence », Jean Michel Abimbola

Le 23 août est commémorée la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Pour la circonstance, le ministre du Tourisme de la Culture et des Arts , Jean Michel ABIMBOLA a adressé un message de souvenir.

C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. Une insurrection conduite « par le valeureux descendant d’esclave d’origine béninoise Toussaint LOUVERTURE, dont la victoire a conduit à la création de HAÏTI, la première république noire ». Pour ainsi inscrire la tragédie de la traite dans la mémoire de tous les peuples, l’UNESCO a décidé d’une célébration à la date du 23 août.

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 » Dimanche 23 Août 2020, nous nous souviendrons de tous les Déportés Béninois et Africains, ceux de la traite transsaharienne, de l’Océan indien et ceux de la traite transatlantique. Nous nous souviendrons de tous les déportés Noirs. » a déclaré, samedi 22 août, le ministre béninois du Tourisme de la Culture et des Arts , Jean Michel ABIMBOLA.

« Nous saluons leur courage dans les luttes contre leurs bourreaux pour la conquête de leur liberté et la concrétisation de leur rêve pour un monde meilleur. Nous nous inclinons devant leurs mémoires. C’est le sens à donner à la cérémonie solennelle de recueillement que le Mémorial de Zoungbodji à Ouidah va accueillir demain, au nom de tous les Béninois. »

Provoquer le débat sur Traite négrière, sans passion

Dans son adresse, le ministre est revenu sur la nécessité de garder en souvenir cette tragédie qui constitue un pan de l’histoire des africains.  » on n’efface pas l’histoire par le silence. C’est pourquoi j’exhorte chaque Béninoise et chaque Béninois à faire preuve de résilience en provoquant le débat, sans passion, dans les familles, les villes, les régions pour éviter les ressentiments entre Béninois. «  a insisté le ministre.

« C’est ainsi que nous comprendrons mieux les Afro-descendants dans leur quête de retour à la source. Nous ne pouvons les accueillir dignement et fraternellement qu’en connaissant mieux notre histoire commune. Le programme scolaire au collège participe déjà à ce devoir de mémoire qui nous incombe et notamment à notre jeunesse. » a-t-il déclaré, à l’occasion de l’édition 2020 de la Journée Internationale de Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA).

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