Le niveau du fleuve Niger a atteint un seuil critique. Pour éviter des situations dramatiques, le préfet du département de l’Alibori, Mohamadou Moussa, attire l’attention des élus locaux de Malanville et de Karimama à anticiper sur la situation.
Les communes de Malanville et Karimama sont en alerte maximale. Le niveau des eaux du fleuve Niger a connu une forte montée, atteignant un niveau critique.
Cette situation n’a pas laissé indifférent le préfet du département de l’Alibori, Mohamadou Moussa, qui a lancé une alerte à l’endroit des autorités communales de Malanville et de Karimama.
Selon l’autorité préfectorale, le seuil d’alerte a dépassé le rouge et l’urgence doit être l’évacuation des populations vivant dans les zones à risque afin d’éviter le pire.
« Nous avons communiqué, intensifié les sensibilisations. Nous avons mis en alerte toutes les plateformes communales de gestion des risques et catastrophes à l’effet d’aller vers les communautés et de prendre les dispositions afin d’évacuer les populations qui vivent sur les sites à risque« , indique l’autorité préfectorale, selon des propos rapportés par l’ABP.
Pour l’autorité préfectorale, il n’est point question de tergiverser sur les mesures urgentes à prendre, tant le risque est imminent. Il s’agit, selon lui, d’éviter d’aller au drame d’abord avant de réagir, d’autant plus que trois cas de décès par noyade sont déjà enregistrés.
Dans le cadre de ces évacuations, l’autorité préfectorale a souhaité que sept centres d’accueil soient identifiés pour abriter les populations vivant dans les zones à risque.
Les autorités communales des zones concernées sont instruites à l’effet de faire les diligences nécessaires pour libérer les zones qui présentent des risques et de faire le point des besoins d’assistance à ces populations.
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