» Chassez la vieille génération du pouvoir », l’appel de Olusegun à la jeunesse africaine

Les dirigeants africains de la génération de 1960 doivent passer le témoin à la nouvelle génération, dont les défis sont autres que ceux portés par les leaders des périodes de l’indépendance. C’est l’appel lancé par l’ex-président nigérian, Olusegin Obasanjo, à la jeunesse africaine.

Dans un discours liminaire prononcé le mercredi 12 Août 2020 lors de la journée internationale de la jeunesse, L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, a demandé aux jeunes africains de déloger l’ancienne génération de la gouvernance de leurs Etats, afin de faire face aux défis qui sont les leurs.

C’était à l’occasion d’une session interactive organisée virtuellement par le centre de développement des jeunes, une branche de la bibliothèque présidentielle Olusegun Obasanjo à Oke-Mosan, Abeokuta, au Nigeria.

Les participants de cette session interactive sont des jeunes de plusieurs pays africains, notamment du Nigeria, du Mali, des États-Unis, du Ghana, du Kenya et d’Afrique du Sud.

 » A moins que vous n’excluiez ceux qui sont en fonction et ceux qui veulent le rester à perpétuité, certains après l’âge de 80 ans, à moins que vous ne les expulsiez, ils ne voudront pas abandonner le pouvoir », a fait savoir l’ancien chef d’Etat.

La discrimination positive en faveur des jeunes, une solution

Pour ce responsable du forum des anciens chefs d’Etat africains, la constitution de partis politiques forts, exclusivement constitués de jeunes, une sorte de discrimination positive, pourrait être une avancée, indique l’ancien chef d’Etat.

L’ancien président nigérian préconise, par exemple, que les jeunes se battent pour insérer dans les constitutions ou dans les textes des partis politiques, que, pour être candidat, par exemple, au poste de président de la République, il faut avoir moins de 40 ans.