Coronavirus : une personne meurt en Iran toutes les sept minutes (Medias officiels)

Par Modeste Dossou le 3 Août 2020 à 20:35

Des visiteurs marchent près du sanctuaire Massoumeh dans la ville sainte de Qom, à 130 kilomètres au sud de la capitale Téhéran le 15 janvier 2019. - Dans la capitale religieuse de l'Iran, la révolution islamique exerce toujours une influence puissante, même en tant que signes autrefois impensables de modernité rampez dans la ville de Qom pour défier les fidèles. Qom, à quelques heures de route au sud de Téhéran, est l'un des sites les plus sacrés de l'islam chiite, où se trouvent des dizaines de séminaires et nombre de ses clercs les plus éminents, connus sous le nom de «sources d'émulation». — Des visiteurs marchent près du sanctuaire Massoumeh dans la ville sainte de Qom, à 130 kilomètres au sud de la capitale Téhéran le 15 janvier 2019. - (Photo by ATTA KENARE / AFP)

Une personne meurt des complications du coronavirus toutes les sept minutes en Iran, selon la télévision d’État.

L’information du média d’Etat iranien intervient suite à un nouveau rapport de 215 nouveaux décès dus à la maladie et des avertissements d’un manque de distanciation sociale appropriée et du non-respect strict des gestes barrières. Selon une mise à jour du porte-parole du ministère de la Santé, Sima Sadat Lari, cité par TRT World, l’Iran a enregistré ces dernières 24 heures, 215 décès, portant le nombre total de morts à 17 405 dans le pays du moyen orient.

Aussi, 2 598 nouvelles contaminations ont été confirmées, ce qui augmente considérablement le nombre total de cas dans le pays à 312 035. Certains experts ont exprimé des doutes sur l’exactitude des chiffres officiels de coronavirus dans le pays.

Un rapport du centre de recherche du parlement iranien en avril suggérait que les taux de coronavirus pourraient être près de deux fois plus élevés que ceux rapportés par le ministère de la Santé. Le rapport a conclu que les chiffres officiels du coronavirus de l’Iran n’étaient basés que sur le nombre de décès dans les hôpitaux et sur ceux qui avaient déjà été testés positifs pour le virus.

La BBC a rapporté que sur la base de données anonymes, le nombre de décès en Iran pourrait être jusqu’à trois fois plus élevé que ce qui est officiellement rapporté. Les autorités sanitaires iraniennes le nient et soulignent qu’il n’y a pas eu de dissimulation.

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