Côte d’Ivoire: « Ouattara réprime, dans le sang, les manifestations », l’opposition en colère
Condamnant la répression des manifestants, des plateformes et partis politiques de l’opposition ivoirienne, ont, à travers une déclaration conjointe, rappelé que le droit de manifester est garanti par la loi, ainsi que le stipule l’article 20 de la Constitution.
« 06 morts, plus d’une centaine de blessés et d’interpellations« , tel est le bilan actuel des manifestations contre un éventuel troisième mandat du président Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire. Face à la répression policière enregistrée dans plusieurs villes du pays lors de ces dernières manifestations, les plateformes EDS, CDRP, les partis politiques URD et LIDER, ont dans une déclaration conjointe, rappelé que le droit de manifester est garanti par la loi, ainsi que le stipule l’article 20 de la Constitution.
« Les libertés d’association, de réunion et de manifestation pacifiques sont garanties par la loi. ». De plus, la loi fondamentale de notre pays, en son article 1 du Titre I, fait obligation à l’Etat de reconnaître « les droits et les devoirs énoncés dans la présente Constitution. Il s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour en assurer l’application effective », ont-ils rappelé.
Selon leur déclaration, au lieu de déférer à ses obligations constitutionnelles en encadrant les manifestations pacifiques des populations, le régime RHDP Unifié de M. Alassane Dramane Ouattara a plutôt choisi de « réprimer, dans le sang, lesdites manifestations ».
Appel à la libération des prisonniers politiques
Pour finir, l’opposition ivoirienne a appelé le chef de l’Etat à se raviser et de renoncer purement et simplement à ce troisième mandat que la Constitution lui interdit et de procéder à la libération de tous les prisonniers politiques, civils, militaires et de toutes les personnes interpellées au cours des manifestations de protestation; ainsi que le retour au pays des exilés politiques.
Ils appellent également le président à engager un dialogue franc et sincère avec l’opposition pour la paix durable et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.
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